Dans son programme de renforcement des capacités des journalistes en exercice, le Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (Cesti) sélectionne chaque année, des professionnels, dans le cadre du Fonds d’appui à la presse (Fap), pour leur offrir une formation rigoureuse leur permettant d’acquérir de nouvelles connaissances. Et pour l’exercice 2018, le Cesti a remis, hier samedi, aux stagiaires, leurs attestations.
Il s’agit de 25 récipiendaires dont 8 en presse écrite, 12 en radio et 5 en télévision. Ces auditeurs, par la voix de leur porte-parole, Aissata Ndiathie Fall, ont manifesté toute leur satisfaction et remercié tous les patrons de groupe de presse qui leur ont facilité l’accès à cette école.
«En ce jour solennel qui marque la fin de notre formation dans cette prestigieuse école de journalisme et de communication qu’est le Cesti, c’est un sentiment de soulagement et de fierté qui s’expriment et se dégagent en chacun de nous. Oui, nous sommes fiers, fiers et satisfaits d’avoir quitté nos rédactions respectives pour cette enrichissante et importante formation. Merci donc à tous les patrons de groupe de presse, aux directeurs des rédactions radio, télévisions, sites internet ou quotidien d’information, qui nous ont facilité l’accès à cette école dont l’immensité et le renom ne souffrent d’aucun conteste», a-t-elle déclaré.
Prenant la parole, le directeur du Cesti, Mamadou Ndiaye a magnifié l’engagement et la détermination de ces récipiendaires pour arriver à bout de leur formation. Le directeur a profité de l’occasion pour déplorer la baisse de l’enveloppe allouée au Cesti dans le cadre du Fap. «Nous regrettons, malgré ces besoins pressants en formation, que l’enveloppe allouée au Cesti, dans le cadre de l’Aide à la presse, ait connu une baisse de 50 % au cours de ces deux derniers exercices. Monsieur le représentant du ministre de la Culture et de la Communication, nous vous prions de bien vouloir transmettre cette doléance du Cesti», souligne Mamadou Ndiaye.
Mansour SYLLA (Actusen.sn)