Le secrétaire général du Cusems authentique n’y est pas allé de main morte, et pour cause. Dans une déclaration rendue publique sur les conditions de la reprise des cours prévue le 25 juin prochain, Dame Mbodj a formulé un certain nombre d’exigences, qu’il appelle « indemnités spéciales ».
Dans l’entame de son propos, l’enseignant a déploré la tenue des examens après seulement un mois de reprise des cours, sans oublier les compositions prévues en fin juillet pour les autres classes. Selon lui, cette décision a fait l’objet de vives contestations chez les parents d’élèves, le collectif des gouvernements scolaires et même chez les enseignants.
« Je rappelle au gouvernement que le 31 juillet marque la fin de l’année scolaire. Et si le gouvernement décide de prolonger l’année jusqu’aux mois d’août et septembre, il doit en discuter avec nous et accepter nos conditions, parce que ces deux mois correspondent aux mois de vacances de l’enseignant. Et si le gouvernement veut nous faire bosser durant ces deux mois, il doit nous allouer une indemnité spéciale, tout comme il l’a fait avec les travailleurs d’autres secteurs comme la santé et les forces de de défense et de sécurité qui ont obtenu des indemnités issues du Fonds « Force Covid-19 ».
L’autre point soulevé par Dame Mbodj, c’est l’impôt sur le revenu. « Au même titre que certaines entreprises, nous réclamons une exonération, une main-levée sur l’impôt sur le revenu pour les enseignants, qui ont aussi été impactés par les effets de la Covid-19 ». Et ce n’est pas tout, car le secrétaire général a également demandé une main-levée sur prêts DMC contractés par les enseignants.
Actusen.sn