Comme promis, le mandataire d’Ousmane Sono s’est, encore, rendu à la Direction générale des élections, ce vendredi. Et comme la veille, Mouhamed Ayib Daffé est, encore, éconduit par les forces de l’ordre en faction devant le service. Et si hier, ces forces de l’ordre lui ont fait savoir que le service ne reçoit pas ce jour, ce vendredi, c’est le commissaire, en personne qui lui a interdit d’accès avec comme seul motif qu’il ne peut pas entrer. «C’est le commissaire Sarr qui m’a interdit l’accès. Il m’a, tout simplement, dit qu’il ne peut pas nous laisser entrer, l’huissier de justice et moi», a-t-il dit.
Et visiblement dans tous ses états, le député, qui déplore cette situation «illégale, illégitime et absurde», promet une bataille intense contre l’Etat car, dit-il, «la Dge fait dans le dilatoire pour gagner du temps afin de concocter une nouvelle stratégie». «Ils nous ont servi une explication ubuesque et aujourd’hui, on est dans l’absurde. C’est une voie de fait et la lutte sera intense aussi bien sur le plan juridique que sur le plan politique. La Dge doit se plier à la décision de justice», plaide-t-il.
Et parlant de la stratégie juridique, le député a informé qu’après concertation avec les avocats d’Ousmane Sonko, la Haute cour de justice de la Cedeao sera saisi d’un recours : «C’est pourquoi nous demandons aux pays amis du Sénégal de raisonner le président de la République».
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