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Révision des listes électorales : Le parti Pastef dénonce des incohérences et  »l’exclusion » d’une partie de la diaspora

Quelques jours seulement après l’ouverture de la révision exceptionnelle des listes électorales, le Parti Pastef dénonce des incohérences sur fond de sabotage dans certaines mairies, l’exclusion de certains sénégalais de la diaspora.

D’emblée le Parti Pastef/Les Patriotes estime que «le choix d’une révision exceptionnelle à la place d’une révision ordinaire, comme le permet la loi, est une pratique vile de ce régime. En atteste, l’absence de révision ordinaire dont la durée (6 mois) est fixée par le code électoral depuis 2015». Pour couronner le tout, les camarades de Ousmane Sonko révèlent que les administrations chargées d’effectuer les activités liées à cet enrôlement semblent avoir reçu, aussi bien au Sénégal que dans la diaspora, des instructions allant dans le sens de saboter autant que possible le processus, en usant de subterfuges, plus vils les uns que les autres, et aux antipodes des règles démocratiques les plus élémentaires». Ainsi, PASTEF-Les-patriotes dénonce le silence assourdissant de la CENA sur le déroulement du processus électoral malgré les attributions conférées par l’art 6 du code électoral.

Le Japon, la Suisse, la Chine, l’Égypte, le Liban et le Koweït exclus de la présente révision exceptionnelle des listes électorales

Par ailleurs, prenant l’opinion nationale et internationale à témoin sur l’exclusion de citoyens sénégalais de la diaspora de l’étape de l’inscription sur le fichier électoral en vue de la présidentielle de 2024, Pastef dénonce une preuve d’une discrimination notoire à l’égard des sénégalais de l’extérieur. Indiquant ainsi que le Japon, la Suisse, la Chine, l’Égypte, le Liban et le Koweït sont exclus de la présente révision exceptionnelle des listes électorales, Ousmane Sonko et Cie rappellent, pour le déplorer, que ces pays (Japon, le Koweït et la Suisse) faisaient pourtant partie de la première liste que le ministère de l’Intérieur avait transmise à l’opposition par voie de communiqué. « À notre grande surprise, ces trois pays ont été exclus du décret 2023-481 du 10 mars fixant la liste des pays concernés par la révision exceptionnelle des listes électorales », témoignent-ils dans leur long communiqué comme un bras.

« PASTEF-Les-patriotes s’opposera à toute volonté d’écarter des concitoyens d’une participation légitime à la prochaine présidentielle »

Plus loin, PASTEF-Les-patriotes dénonce une volonté manifeste du pouvoir de priver des Sénégalais vivant à l’étranger de leur droit de vote. Ils dénoncent également « les agissements d’autorités consulaires/diplomatiques distillant de fausses informations auprès de nos plénipotentiaires de la diaspora (par voie orale et non écrite) en leur annonçant que les pays exclus de la révision ne participeront pas au scrutin de février 2024 ». A les en croire, « ces faits sont remarqués en Chine, au Koweït, en Egypte, au Liban et en Argentine ».

« PASTEF-Les-patriotes s’opposera à toute volonté d’écarter des concitoyens d’une participation légitime à la prochaine présidentielle au niveau de la diaspora en général et en particulier dans les pays que les résultats des dernières élections laissent considérer comme des zones favorables à l’opposition », préviennent-ils.

Sous un autre registre, Pastef-Les-patriotes déplore l’absence de communication officielle et/ou de spot de sensibilisation de l’État sur la révision exceptionnelle des listes électorales. En réalité, il suspecte un vœu caché de réduire au minimum les inscrits particulièrement chez jeunes évalués à plus de 2 millions de potentiels électeurs.

La rétention d’information des statistiques journalières de la révision par des autorités n’amuse pas le Pastef

Aussi, les camarades de Ousmane Sonko déplorent de voir des mairies bloquer l’octroi du certificat de résidence aux demandeurs ou bien en retardant la production avec un délai d’une semaine après la demande. C’est le cas à la Commune de Mbao, révèlent-ils. Tandis que dans d’autres communes, y communes celle de Malicounda, la création d’une seule commission pour couvrir plusieurs dizaines de villages alors que la loi donne la possibilité d’en avoir plusieurs et des sous-commissions itinérantes.

Le Parti Ousmane Sonko dénonce dans la même veine la rétention d’information des statistiques journalières de la révision par des autorités (sous-préfecture de Ndam, de Diaroumé) alors que le représentant du parti a droit aux informations journalières issues des travaux de la commission. De même que la non-effectivité des opérations de la révision dans des pays comme le Brésil et les pays de la Scandinavie n’est pas du goût de Pastef qui constate pour le regretter que dans plusieurs pays, les représentations diplomatiques ne font aucun effort pour envoyer des commissions d’enrôlement dans les grandes villes où il y a des Sénégalais. « Et pour les rares endroits où il existe une commission, le nombre de jours d’opérations est extrêmement court (Canada, Milan) », ajoutent-ils.

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