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Risque d’un suicide collectif

Diouf Sarr et ses Services viennent d’avoir un sérieux problème. Après la grogne des chefs religieux qui s’est soldée par la réouverture des lieux de culte, la protestation des commerçants suivie de la levée des restrictions concernant les jours d’ouverture des marchés et les manifestations violentes des chauffeurs qui ont abouti à la fin de l’interdiction du transport interurbain, voilà que l’Association des jeunes griots entre dans la danse. Ses membres sont tout simplement descendus dans la rue pour répondre à l’appel de «Thiompal» consistant à vivre avec le virus.

Contrairement aux VIP du showbiz, qui réclament le paiement de leurs factures d’eau et d’électricité ou de l’argent venant de leur Ministère de tutelle, les jeunes griots ne veulent pas de subvention. Implicitement, ils veulent la réouverture des salles de spectacle et, explicitement, ils demandent à «Mor Ndajee» de faire une exception pour les cérémonies de baptême et de mariage dans le cadre de l’interdiction des rassemblements.

Selon eux, les gestes-barrières peuvent être respectés, lors de ce genre de rencontre. Au vu des résultats obtenus par tous ceux qui ont eu à protester, il faut craindre que «Waccacca» accède à leur demande. Ce qui constituerait, sans doute, un suicide collectif.

Mame Sagaar (Billet SourceA)

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