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Sa demande de liberté provisoire rejetée : Bassirou Diomaye Faye va battre campagne en prison

La campagne électorale pour l’élection présidentielle de février 2024 va démarrer ce dimanche. Mais le candidat Bassirou Diomaye Faye risque de ne pas y participer. Et pour cause, sa demande de liberté provisoire qu’il avait introduite été rejetée. Ce qui a poussé la coalition ‘’Diomaye président’’ à hausser le ton pour demander la libération de son candidat. «La campagne électorale s’ouvrira officiellement le samedi 03 février 2024. Pour le respect du principe d’égalité entre les candidats, Bassirou Diomaye Faye candidat de la coalition Diomaye Président doit être libéré afin qu’il puisse battre campagne comme le dit le code électoral», lit-on dans le communiqué.

Cependant, ajoute le document, «le régime persiste dans sa volonté de spolier les droits de tout opposant. En effet, le lundi 22 janvier 2024, suite à la validation définitive de sa candidature par le Conseil Constitutionnel, l’avocat de Bassirou Diomaye Faye avait introduit une demande de liberté provisoire. Le mercredi 24 janvier 2024, en recevant des candidats spoliés, le Président de la république, Monsieur Macky Sall, a annoncé selon la délégation des candidats recalés, qu’il ne s’opposerait pas à une liberté provisoire pour le candidat Bassirou Diomaye Faye».

De même, souligne le communiqué, «le samedi 27 janvier 2024, le ministre de la justice disait ‘’c’est aux avocats, comme l’a rappelé le Président à si bon droit, de faire la démarche et de convaincre le juge que dans les circonstances où nous sommes, il (Bassirou Diomaye Faye) doit pouvoir bénéficier de la liberté provisoire’’». A en croire le communiqué, «le mardi 30 janvier 2024, le doyen des juges a ordonné le rejet de la demande de liberté provisoire».

«Pour la première fois dans notre histoire politique, un candidat accusé et même pas encore jugé, donc qui garde ses droits politiques encore intacts, est empêché de battre campagne. Cet acte inexplicable est l’achèvement d’un long processus d’atteinte aux libertés fondamentales, enclenché depuis maintenant 12 ans. Et de préciser que « tout début ayant une fin, cette atteinte prendra fin dans exactement 25 jours», conclut la note.

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