La Fédération des syndicats de la santé (F2S) n’a pas pu tenir sa marche, ce dimanche. Car celle-ci a été interdite par le préfet de Dakar. Cette décision préfectorale n’agrée pas Cheikh Seck et ses camarades qui rappellent que c’est seulement par un coup de fil que cette information leur a été balancée. «Naturellement nous nous sommes rapprochés des services compétents, notamment le commissariat du point E pour la notification de l’acte administratif. Malheureusement jusqu’à 22h, ce document ne nous est pas parvenu. Les raisons évoquées sont liées à l’absence du préposé à cette notification, qui semble t’il serait sur théâtres les d’opérations», lit-on dans le document. Malgré cette décision, Cheikh Seck et Cie ont pris acte. «Mais, face à cette situation la F2S a décidé de ne céder à aucune tentative de restriction de ses droits et libertés, garanties par les lois fondamentales de notre pays à travers la constitution», ont-ils dit.
A en croire Cheikh Seck et Cie, «le combat va continuer jusqu’ à la satisfaction totale de nos revendications par la généralisation de l’indemnité de logement ; l’arrêt de cette forme d’exploitation liée à la contractualisation sauvage du personnel socio-sanitaire et communautaire, par la mise en place d’un programme spécial de recrutement et d’intégration dans la fonction publique ; l’arrêt du dilatoire avec les collectivités territoriales ; la signature d’un accord juste et exécutoire avec le Ministère de la santé». Toutefois, ces blouses blanches demandent à tous les militants «de se tenir prêt face à ce manque de respect de la part du gouvernement». Ils soutiennent que le mot d’ordre reste maintenu et sera déroulé jusqu’à terme. «Dès lundi une nouvelle déclaration de marche sera déposée», souligne le communiqué.
Quid du plan d’action ? La F2S parle d’une «marche nationale le jeudi 21 décembre, grève générale de 48h les 02 et 03 janvier 2024 et la rétention d’informations. «Aucune autre action n’est à exclure, de la grève générale au boycott de toutes les activités. Nous réitérons encore notre appel au gouvernement à trouver des solutions rapides à nos doléances afin d’éviter une situation de non-retour dont ils seront les seuls responsables», conclut la note.
Actusen.sn