Suite et pas fin des violences qui ont émaillé le scrutin du 30 juillet dernier à Touba. Selon Libération de ce samedi, la Division des investigations criminelles (Dic) est entrée dans la danse, pour situer les responsabilités collectives et individuelles.
Déjà, sur le terrain, l’enquête, ouverte, a permis de « ferrer » 2 suspects. Les mis en cause sont, actuellement, en garde-à-vue.
Pour rappel, le jour du vote, après qu’une pluie s’est abattue, la veille, sur la capitale du « Mouridisme », certains bureaux de vote en « abris provisoires » ont été endommagés.
Au point que, jusqu’à midi, le vote n’ait pas pu commencer. Les électeurs, las d’attendre et comme piqués par on ne sait pas quel virus, se sont déchaînés pour saccager plus d’une centaine de bureaux de vote.
Le vote, repris plus tard, sera prolongé, jusqu’à minuit et sanctionné par la victoire de la Coalition menée par Me Abdoulaye Wade. Mais pas suffisant pour laisser les choses en l’état.
Car les autorités étatiques veulent aller jusqu’au bout et tirer toutes les conséquences dans cette affaire. Pour cela, les commanditaires et les auteurs de ces violences risquent gros.
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