Trois mois après le retour des États-Unis au sein de l’Accord de Paris sur le climat, le président Joe Biden invite 40 dirigeants mondiaux à un sommet virtuel ces 22 et 23 avril, afin de galvaniser les efforts des principales économies de la planète pour lutter contre la crise climatique.
Après quatre ans d’absence, les États-Unis entendent bien montrer qu’ils sont de retour au combat contre le réchauffement climatique. Avant le grand sommet sur le climat voulu par Joe Biden, point d’étape vers la grande conférence de l’ONU, la COP26, prévue en novembre à Glasgow, ils ont promis de faire pression sur les principaux pollueurs mondiaux pour qu’ils « relèvent » leurs « ambitions ».
Pour ce sommet, le président Biden a fait le choix tactique d’inviter les pays les plus émetteurs de gaz à effet de serre ; ceux qui ont un rôle particulier, comme la Jamaïque et la France, mandatés par la Convention des Nations unies sur le climat pour faire avancer les financements ; et de plus petits pays, moteurs dans les négociations climatiques, comme les îles Marshall.
Rfi.fr