L’armée syrienne a annoncé vendredi avoir chassé des provinces de Hama, d’Idleb et d’Alep les jihadistes du groupe Etat islamique et de l’ex-branche d’al-Qaïda en Syrie.
Plusieurs centaines de combattants du groupe Etat islamique, de l’ex-branche d’al-Qaïda en Syrie et d’autres brigades rebelles, avaient été totalement encerclés, le 20 janvier, dans une poche d’une centaine de localités et de villages. L’Etat islamique contrôlait la moitié de cette région, au nord de Hama, et l’autre moitié était aux mains des autres groupes.
Dans cette offensive, l’armée syrienne était soutenue par des forces tribales et le Hezbollah libanais, alors que l’aviation russe menait des raids intensifs pour faciliter la progression des troupes.
Territoire en lambeaux
Le groupe Etat islamique ne dispose plus d’aucune présence dans le centre et le nord de la Syrie. L’organisation d’Abou Bakr al-Baghdadi contrôle encore une enclave de 250 kilomètres carrés, à l’ouest de la province de Deraa, le long du Golan occupé par Israël.
Elle est aussi présente dans la vallée de l’Euphrate, à la frontière syro-irakienne, et dans le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, au cœur de Damas.
La prise de la poche d’Idleb permet à l’armée syrienne de réorienter des milliers de soldats vers le front du nord, où les troupes se rapprochent du fief jihadiste et rebelle de Saraqeb.
Rfi.fr