Le championnat espagnol pourrait reprendre fin mai ou début juin, selon le président de la Liga, Javier Tebas.
C’est une bonne nouvelle pour tous les amateurs de ballon rond, privés de football depuis près d’un mois en raison de la pandémie de coronavirus: la Liga devrait bel et bien aller à son terme. Alors que plusieurs évènements majeurs ont déjà été annulés, et ce tous sports confondus, Javier Tebas s’est montré optimiste sur les chances de terminer le championnat espagnol, mardi lors d’une table ronde avec plusieurs médias européens.
« Nous étudions différents scénarios, avec différentes dates de redémarrage, à huis clos ou pas, mais ce n’est pas une option de penser que l’on ne va pas rejouer. Je suis persuadé que les championnats nationaux et les compétitions européennes pourront être achevés », a-t-il ainsi annoncé, des propos relayés par L’Equipe. Quand Lionel Messi, Karim Benzema et les autres pourront-ils rejouer ? Le patron de la Liga a déjà envisagé plusieurs pistes.
« Il existe trois scénarios »
« Il existe trois scénarios, a-t-il répondu. 1, la Liga reprend le 28 mai, se dispute en juin et les compétitions européennes se déroulent en juillet. 2, la Liga redémarre le 6 juin et se joue en même temps que les coupes d’Europe jusqu’à la fin juillet. 3, la Liga reprend le 28 juin, se déroule en juillet et les coupes européennes en août. » Avant l’interruption de la saison, le FC Barcelone était en tête du classement avec deux points d’avance sur le Real Madrid.
Une reprise des championnats est vivement souhaitée par l’UEFA, qui a menacé les ligues nationales d’exclure leurs clubs des compétitions européennes si la saison n’était pas terminée, comme ce sera vraisemblablement le cas en Belgique. Mais le coup de pression de l’instance continentale n’est pas la seule motivation de Javier Tebas. Selon lui, la Liga aurait également très gros à perdre en cas d’annulation pure et simple de l’exercice 2019-2020.
« Cela nous coûterait 1 milliard d’euros s’il y avait une annulation de la fin de saison, a-t-il admis. Le coût serait de 350 millions d’euros en cas de matches à huis clos et tout de même de 150 millions d’euros si l’on joue avec des spectateurs. » Aussi appelle-t-il les détenteurs de droits TV à « régler les sommes dues ». Ce qui n’est par exemple pas le cas en France, où les diffuseurs de la Ligue 1, Canal+ et beIN Sports, ont suspendu leurs versements à la LFP.