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Tentative de meurtre : Moussa Bakhoum assène un coup de couteau à l’abdomen de son frère et risque 5 ans ferme

Au lieu de regretter son acte qui l’a conduit en prison, Moussa Bakhoum devient de plus en plus agressif en se bagarrant avec les prisonniers. Ce qui fait qu’il est peint comme un homme belliqueux. Le représentant du ministère public est allé même jusqu’à le qualifier de «dangereux». En effet, Moussa Bakhoum comparaissait à la barre de la chambre criminelle de Dakar, ce mercredi. Il répondait du crime de tentative de meurtre. En effet, à cause de son tempérament, Moussa Bakhoum a failli tuer son frère.

Malmené par son jeune frère au cours d’une bagarre, il s’est emporté d’un couteau avant de le planter à l’abdomen de celui-ci. À la barre, il a plaidé coupable. Âgé de 34, le comparant soutient que son demi-frère ne cessait de le provoquer. «C’est après notre première bagarre que je suis revenu à la charge avec un couteau. «C’est dans la chambre de ma mère que j’ai pris l’arme. Lors de notre bagarre, il m’a projeté par terre. Ce que je n’ai pas apprécié», a raconté Moussa Bakhoum.

Selon le plaignant, Fodé Bakhoum, le comparant garde une haine en lui depuis qu’il a échoué au bac. A chaque qu’il se dispute avec un membre de sa famille, il menace de le tuer. «Le jour des faits, on était au tour du bol en train de dîner. Mais, lorsque mon pied l’a touché, je lui ai présenté mes excuses. N’empêche, il m’a attaqué et on s’est mis à se battre. Comme je suis plus fort que lui, je l’ai soulevé puis jeté à terre. Il s’est emparé du poignard et m’a asséné un coup sur la poitrine au moment où je discutais avec notre père», a renseigné Fodé Bakhoum.

Le représentant du ministère public déplore le problème de socialisation de l’accusé. Selon le maître des poursuites celui-ci s’est bagarré plusieurs fois à la prison. «Il est dangereux», a affirmé le substitut du procureur de la République qui a requis 5 ans d’emprisonnement ferme contre Moussa Bakhoum après disqualification des faits en coups et blessures volontaires. La défense a sollicité une application bienveillante de la loi pénale. Le verdict sera rendu le 7 mars 2023.

Adja Khoudia THIAM (Actusen.sn)

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