A l’image de ses collègues, le nouveau ministre de l’Intérieur Antoine Felix Abdoulaye Diome, dans le cadre du programme «Gouvernement face à la presse», s’est prononcé sur la tenue des élections locales. Mais c’est toujours le flou, car l’actuel patron de la place Washington n’a pas édifié les sénégalais sur cette question.
«Il y a eu des débats agités et des positions ont été prises et même des commentaires s’en sont suivis. Il s’est agi, lorsqu’il a fallu reporter ces élections, aller devant les députés. C’est donc une loi qui a été votée à l’Assemblée nationale et qui a prévu ce report, suite à un consensus noté dans le cadre de la commission politique du Dialogue national. Lequel consensus a été fait autour de la nécessité selon les différents acteurs impliqués, d’évaluer le processus électoral depuis les élections de 2016, d’auditer le fichier électoral et enfin de s’accorder sur une proposition de date, qui devra être actée par décret», déclare le successeur de Aly Ngouille Ndiaye.
«Voilà les préalables sans lesquels il ne sera pas possible de se prononcer sur une date fixe. En tout état de cause, le processus est en cours. Les experts qui doivent auditer le fichier sont en train d’être sélectionnés», a ajouté le premier flic du pays.
Mansour SYLLA (Actusen.sn)
