L’Organisation des Nations Unies (Onu) a tenu hier, sa 76ème assemblée générale. Cette rencontre avait comme thème : miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations Unies.
Elle a été une occasion pour le président de la République Macky Sall de parler des efforts que le Sénégal a faits jusqu’ici sur le plan économique, sanitaire entre autres. Il a invité les Etats à relever les défis d’ampleur qui permettront de vivre dans un monde meilleur.
A l’entame de ses propos, Macky Sall a salué les efforts du Sénégal qui en tant que contributeur de troupes à la MINUSMA, avec 1350 éléments, reste solidaire des pays frères durement éprouvés. Selon le chef de l’Etat les pays membres du G5 sahel doivent bénéficier d’un appui conséquent dans le combat vital qu’ils mènent contre le terrorisme. «Nous ne devons pas accepter que l’Afrique devienne le sanctuaire du terrorisme international» a-t-il déclaré.
Le président Macky Sall s’est ensuite prononcé sur la gestion de la pandémie à coronavirus par le Sénégal. Selon lui, le Sénégal a opté pour une gestion transparente depuis la détection du premier cas de Covid-19 en publiant quotidiennement l’état de la situation et en mettant en place un Programme de Résilience économique et sociale de près de deux milliards de dollars, pour soutenir les ménages, les entreprises, les travailleurs et la diaspora, relever considérablement le plateau médical, assurer la gratuité des tests et des soins, et acquérir des vaccins.
Il a salué les efforts des institutions partenaires pour le soutien apporté dans la lutte contre la pandémie notamment en déployant l’initiative Covax. Pour Macky, faciliter l’accès de tous aux vaccins, viendra à bout de cette maladie planétaire.
«Un New Deal avec l’Afrique devrait aider à vaincre les déterminismes qui entravent l’accès du continent à ces ressources »
Entre autres points abordés, le président a jugé nécessaire de poursuivre les relances économiques en donnant l’exemple du New Deal avec l’Afrique. «Ce New Deal est possible, si nous faisons en sorte que les paradigmes relationnels avec le continent reposent plus sur le partenariat que sur l’aide publique au développement. De toute évidence, l’aide ne peut satisfaire les besoins d’un continent de plus d’un milliard d’habitants où beaucoup reste encore à construire. En plus de ses efforts internes, l’Afrique en quête d’émergence a surtout besoin d’accéder à des ressources concessionnelles et mixtes conséquentes, sous forme de prêts, pour financer les secteurs indispensables à son décollage économique: infrastructures, énergie, agriculture, industrie, eau et assainissement, santé, éducation et formation, entre autres. Pour ce faire, un New Deal avec l’Afrique devrait aider à vaincre les déterminismes qui entravent l’accès du continent à ces ressources» a-t-il informé.
Le président Sall a ainsi invité les institutions partenaires à travailler avec les Etats africains pour libérer le potentiel de l’investissement en Afrique. Il a parlé des efforts consentis par le Sénégal dans la transition énergétique avec le projet d’électrification rurale et les énergies renouvelables notamment un objectif de 100% d’énergies propres avec l’exploitation prochaine des ressources gazières du pays
Oumou Nasri AIDARA (Stagiaire-Actusen.sn)
