« C’est un message de sympathie et de soutien que je veux délivrer, suite à ce problème qui s’est posé et qui risquait de nuire à mon éligibilité. » C’est en ces termes que le député démissionnaire a ouvert son propos, ce mercredi, après avoir déposé sa lettre de démission à l’Assemblée nationale dans l’après-midi. Thierno Aly Sy, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a fait face à la presse après son choix de se retirer.
« Il fallait, dans le cadre du ‘‘Jub, Jubal et du jubanti’’, auquel le Président de la République a toujours fait appel, à une justice de rupture, équidistante et équitable pour tous les citoyens de ce pays, faire ce choix »
« J’ai décidé de mettre à l’aise le parti en présentant ma démission », explique-t-il à qui veut l’entendre. Se voulant plus explicite, il poursuit : « je tiens quand même à préciser à mes amis que je suis à l’aise par rapport à cette situation, puisque je n’ai rien à me reprocher. Mais il fallait, dans le cadre du ‘‘Jub, Jubal et du jubanti’’, auquel le Président de la République a toujours fait appel, à une justice de rupture, équidistante et équitable pour tous les citoyens de ce pays, faire ce choix. »
« De 2010 à 2022, je me suis battu pour ma dignité. Malheureusement, la justice ne m’a pas donné raison »
Concrètement, les raisons de ce choix sont autres. Thierno Aly Sy a tenu à être très sincère en ces termes : « les raisons, je dirais que c’est une affaire de condamnation en matière civile. C’est un dossier qui, je le rappelle, date de 2010 ; donc bien avant la création du Parti Pastef. Le dossier a duré 12 ans, puisque la Cour suprême l’a totalement vidé en 2022. De 2010 à 2022, je me suis battu pour ma dignité. Malheureusement, la justice ne m’a pas donné raison. La condamnation définitive a été actée depuis 2022. Mais mon casier judiciaire était vierge quand je déposais ma candidature. Cette condamnation ne figure pas sur mon casier judiciaire. »
Amadou Dia