Les autorités étatiques et politiques ne ratent jamais l’occasion de se bousculer à Touba, Tivaouane, Médina Baye, Cambérène ou même Ndiassane, lors des grands événements religieux. Par contre, quand il s’agit de défendre l’Islam, c’est une autre histoire. Non seulement »Thiompal » n’a pas, jusqu’ici, senti le besoin de répondre aux attaques d’Emmanuel Macron. Mais aussi, aucun de ses fidèles n’a osé le faire. Au contraire, ils se sont tous emmurés dans un silence de cimetière.
L’attitude de »Mara » équivaut à celle de »Salatul Ala Fatiha » qui avait marché, il y a quelque temps, au profit des provocateurs de Charlie Hebdo. Mais la posture de »Sikou Ndik, Sikou Ndick » est celle qui nous surprend le plus. Car Ndamal Kadior n’a jamais manqué de faire étalage de ses connaissances des textes coraniques, à chaque fois que l’envie l’en a démangé.
On pouvait lui trouver des circonstances »atténuantes », sachant qu’il était en train de négocier, ces derniers jours, son ralliement à la cause présidentielle. Seulement, il n y a plus aucune excuse qui tienne. A moins que le chef de file des »Orange » ait décidé de ne plus parler de religion à cause de l’affaire «Bakka» ou «Makka».
Paa Moustapha Niasse, n’en parlons pas ! Ni lui, ni son long chapelet n’ont pipé mot, pour condamner le petit Macron. »Gorgui », idem ! Lui aussi, motus et bouche cousue. Mais bon, cela peut se comprendre s’agissant de ce mutisme généralisé. Ils sont tous des préfets du successeur de Hollande.
Maam Sagar (Billet SourceA)