Conséquence de l’épidémie de coronavirus, la rencontre entre le PSG et le Borussia Dortmund se disputera, mercredi, à huis clos. Une mauvaise nouvelle pour les Parisiens.
Dos au mur après sa défaite 2-1 sur la pelouse du Borussia Dortmund, le PSG ne pourra compter sur le soutien de ses supporters pour renverser la tendance, mercredi, sur la pelouse du Parc des Princes. Conséquence de l’épidémie de coronavirus qui a incité les autorités françaises à décréter le huis clos pour ce choc retour des huitièmes de finale de la Ligue des champions.
«En application des mesures annoncées en conseil de défense hier soir, le préfet de Police a décidé que le match #PSGBVB se déroulera à huis clos», a annoncé la préfecture de Paris ce lundi. Un coup dur pour le club de la capitale. «Si c’est à huis clos, c’est mieux de reporter le match car eux ont eu leurs supporters. Nous voulons aussi avoir nos supporters à nos côtés, avait ainsi confié Marquinhos à l’issue de la victoire du PSG face à Dijon (4-0), il y a dix jours. Si c’est comme ça, on demandera d’annuler le match pour jouer avec nos supporters.»
N’en déplaise au défenseur brésilien, le match aura bien lieu et le PSG va devoir composer sans ses supporters. Ce qui aura inévitablement une influence sur le rythme de la rencontre comme le confiait récemment Christian Gourcuff avant l’affiche entre Saint-Etienne en Nantes, disputée à huis clos en raison des sanctions prises par la LFP. «Il n’y a pas de rythme, pas d’intensité, tout simplement parce qu’il n’y a pas d’émotion», regrettait l’entraîneur nantais.
Au moins, on est sûr que les joueurs entendent les consignes
Un avis partagé par Christophe Pélissier, l’ancien entraîneur d’Amiens. «C’est difficile, parce qu’un match de foot sans supporters, il manque le moteur», avait-il déploré à la veille du match à huis clos disputé entre Lille et Amiens, ajoutant: «Ce n’est jamais facile de motiver les joueurs. C’est dur de rentrer dans le match. On a l’impression de vivre un match d’entraînement.» Sur la pelouse lors de la réception de l’Eintracht Francfort en Ligue Europa, Maxime Lopez avait un avis encore plus tranché. «Le huis clos, c’est nul, nul, nul», avait-il commenté.
L’absence de supporters risque également de peser sur l’arbitrage de la rencontre. C’est en tout cas ce que confiait Tony Chapron sur le plateau de l’émission Late Football Club. «Fautes, penalties, touches, corners… un arbitre est aussi influencé, même inconsciemment, par les réactions du public», a-t-il en effet assuré.
Malgré l’absence des supporters stéphanois, Claude Puel voulait voir le verre à moitié plein. «Au moins, on est sûr que les joueurs entendent les consignes», avait-il observé, concédant néanmoins qu’il fallait parfois veiller à ce que l’adversaire n’entende pas tout.