La tension est tendue à l’Université Assane Seck de Ziguinchor où les enseignants vacataires ont haussé le ton pour réclamer cinq mois de salaires non payés. Face à cette situation, ces enseignants de ce temple du savoir ont fait face à la presse pour se faire entendre. D’ailleurs, ils ont menacé de passer à la vitesse supérieure dans les prochains jours si, disent-ils, leurs doléances ne sont pas prises en compte. «Nous avons constaté le manque de considération dont les vacataires sont victimes dans cet établissement d’enseignement supérieur. Le collectif dénonce les lenteurs notées dans le paiement des vacataires et surtout le dilatoire dans le traitement des dossiers au service du rectorat», fustige Ibrahima Seydi, porte-parole du collectif des vacataires de l’Université Assane Seck de Ziguinchor.
Les enseignants vacataires rappellent que lors de la visite du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation, Abdourahman Diouf, le recteur s’était engagé à payer ces cinq mois d’arriérés de salaires. Chose, disent-ils, qui n’a pas été faite. «Nous allons déposer un préavis de grève car aucune amélioration n’a été notée. Malgré les engagements pris par le Recteur. Il s’était engagé à payer avant la fête de Tabaski. En dépit de toutes ces situations, les collègues ont entamé les enseignements pour l’année 2023-2024. Nous réclamons cinq mois de nos heures de vacation. Nous donnons un ultimatum au responsable universitaire avant le 10 juillet. Si rien n’est fait, nous allons passer à la vitesse supérieure», ont-ils laissé entendre.
Actusen.sn