Malgré les sollicitations d’autres grandes écuries européennes, Raphaël Varane a annoncé qu’il ne quitterait pas le Real Madrid cet été.
José Mourinho et Carlo Ancelotti espéraient, plus ou moins secrètement, pouvoir jouer la carte de l’affectif auprès de Raphaël Varane. Les deux pointures du coaching européen, désormais à la tête de Manchester United et du Bayern Munich, devront porter leurs efforts sur d’autres dossiers pour renforcer leur défense. L’international français de 23 ans a annoncé dimanche qu’il poursuivrait son aventure débutée en 2011 dans la capitale espagnole malgré la cour assidue qui lui est faite depuis le début de l’été.
« J’ai parlé avec le club et avec Zizou. Je suis convaincu que je vais continuer à progresser ici et que le meilleur est à venir. J’ai pris la décision de rester parce que c’est ce que je veux », a-t-il expliqué dans les colonnes de L’Equipe. S’il donne l’impression d’avoir eu le contrôle des opérations, Varane est de toute façon sous contrat jusqu’en 2020 et ni Zinédine Zidane, déifié après le sacre en Ligue des champions, ni la direction, n’étaient prêts à s’en séparer, à moins d’une offre défiant toute logique que n’étaient visiblement pas enclins à soumettre MU, dont tous les pions sont engagés dans le dossier Paul Pogba, et le Bayern.
Pas indiscutable au Real
Souvent utilisé mais jamais indiscutable en raison de la présence des plus expérimentés Sergio Ramos et Pepe, Raphaël Varane ne devra pas simplement « progresser », comme il l’a souhaité, mais devenir enfin incontournable, sans être freiné par des blessures comme en fin de saison dernière. A 23 ans, l’ancien Lensois est encore jeune et peut évidemment attendre que les deux trentenaires de la péninsule prennent leur retraite. Mais Pepe, 33 ans, a semblé dans la forme de sa vie à l’Euro 2016 remporté par le Portugal et Ramos, 30 ans, est le capitaine de la Maison Blanche.
Pour l’heure, seul un retour dans le onze tricolore lui semble promis malgré la prestation satisfaisante de l’intérimaire Samuel Umtiti lors du dernier tournoi. Reprendre ses droits chez les Bleus sera un bon début avant d’espérer bouleverser la hiérarchie au sein du club merengue.