La propagation du virus Mpox, auparavant appelée “variole du singe”, inquiète les autorités sanitaires. Et à ce stade, les cas se multiplient dans certains pays africains. Ce qui a poussé le ministère de la Santé et de l’Action sociale à prendre des précautions pour faire face à cette maladie. D’ailleurs, après avoir activé le Centre des opérations d’urgence sanitaire (Cous), des dispositifs de surveillance épidémiologique sont mis en place à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) et au Port autonome de Dakar (Pad) pour renforcer les mesures préventives contre le mpox. «Nous avons, aussi bien à l’Aéroport international Blaise Diagne qu’au Port autonome de Dakar, un personnel bien formé et du matériel nécessaire à leur disposition pour détecter le virus du mpox et prendre en charge les cas suspects si la situation venait à se présenter», a assuré samedi le directeur général de la santé publique, docteur Ousmane Cissé.
Ce dernier a procédé à une visite d’évaluation du niveau d’opérationnalité des unités de coordination des dispositifs de surveillance sanitaire du mpox aux frontières aériennes et maritimes, basés à l’Aibd et au port de Dakar. A cette occasion, il s’est dit satisfait des dispositifs sanitaires mis en place à l’Aibd et au Port de Dakar pour détecter le virus du mpox. «Nous sommes satisfaits du dispositif aéroportuaire et portuaire en place et prochainement nous allons visiter les points d’entrées terrestres. A ce jour, le Sénégal n’a aucun cas confirmé de la variole du singe», ajoute la blouse blanche. Pour Charles Bernard Sagna, chef du centre de surveillance épidémiologique aux frontières aériennes, basé à l’Aibd, le dispositif de cet aéroport comprend 35 agents répartis en quatre groupes. «Nous avons 35 agents répartis en quatre groupes qui assurent une surveillance permanente», a-t-il dit.
Aussi, ajoute Charles Bernard Sagna, «nous avons également une salle d’isolement des passagers présentant des symptômes du mpox, du matériel de prélèvement et une ambulance pré-positionnée». Du côté du Port autonome de Dakar, le dispositif de surveillance est opérationnel et bien effectif, selon, le docteur Serigne Ousmane Sokhna, chef du centre de surveillance épidémiologique aux frontières maritimes. «Notre équipe a subi une formation sur la maladie et dispose d’équipements nécessaires. Elle est prête à intervenir à tout moment, assure le docteur Sokhna.
Actusen.sn