La violence notée en ce début de campagne inquiète plus d’un. Et certains membres de la société civile ne sont pas en reste dans la vague de dénonciation de ce fait qui n’honore nullement la démocratie. En effet, réunis au sein du consortium « Saxxal Jamm », COSCE, GRADEC et ONG 3D, pour ne citer que ceux-là ont publié un communiqué pour interpeller les acteurs politiques impliqués dans la campagne pour les élections législatives anticipées du 17 novembre prochain. D’emblée, ils ont rappelé que cette violence risque de compromettre l’organisation d’un scrutin transparent et apaisé.
«Le consortium ‘’ Saxxal Jamm’’ condamne les incidents survenus ce week-end entre militants des différentes formations politiques. Le consortium Saxxal Jamm rappelle aux parties prenantes que les libertés d’opinion et d’expression, constituent les fondements de la démocratie», lit-on dans le document. Par ailleurs, le consortium ‘’Saxxal Jamm » exhorte l’ensemble des acteurs à adopter un comportement responsable, nécessaire au maintien de la paix sociale et de la stabilité politique. Il invite, aussi, le Ministre de l’Intérieur à prendre toutes les dispositions nécessaires pour prévenir la violence de quelque bord qu’elle vienne et à garantir un bon déroulement de la campagne électorale et du scrutin.
Profitant de l’occasion, ces membres de la société civile ont plaidé la libération des «acteurs politiques en détention afin d’apaiser les tensions. Le consortium « Saxxal Jamm » appelle les acteurs politiques à prioriser les débats d’idées relatifs aux questions d’intérêt national en vue de permettre aux citoyens de faire un choix éclairé concernant la prochaine législature».
Seynabou FALL (Actusen.sn)