En fin de compte, les politiques au Sénégal se ressemblent tous. L’époque où les convictions prédominent lorsque les alliances se nouent, est révolue. Aujourd’hui, il y a une seule chose qui importe. C’est le fait d’arriver à ses fins. Peu importe les moyens. Tant pis, si nos ambitions nous poussent à ravaler nos vomissures.
C’est la quête du pouvoir, à tout prix. Celle-là qui a fait que le chef de file des patriotes est revenu sur son jugement envers le pape du Sopi qu’il a menacé de fusiller, c’est celle-là qui a prédominé lorsqu’il s’est agi d’enterrer la hache de guerre entre Barth et Moïse. Le maire de Sacré Cœur Mermoz a, du coup, retiré toutes les accusations portées contre son nouvel ami.
C’est le realpolitik qui dicte le tempo. Chaque occasion est mise à profit pour conquérir de nouveaux électeurs. D’un côté, on cherche à avoir un coup d’avance, en cas de future alliance. De l’autre, on montre à « Thiompal » que l’on peut être un redoutable ennemi qui est prêt à papoter avec le plus farouche opposant. Mais c’est de bonne guerre.
« Kor Marème » a, lui aussi, montré qu’il n’avait pas d’état d’âme, quand il s’agit de préserver ses intérêts. Seulement, que diront, maintenant, ceux qui avaient cru à tous ces déballages et à ces prises de positions. Ils diront certainement que la parole d’un politique ne vaut rien. «Waxoup politicien Diaroul door sa domm»
Maam Sagar (Billet SourceA)