Alors que les violences post-électorales en Guinée ont fait au moins 18 morts d’après le gouvernement, une trentaine selon l’opposition, depuis le scrutin du 18 octobre, Amnesty International a déclaré, hier, que les forces de sécurité avaient tiré à balles réelles contre des manifestants.
Selon l’Ong de défense des droits de l’Homme, il y a des preuves que des membres des forces de sécurité guinéennes ont tiré « à balles réelles ». L’organisation de défense des droits de l’Homme explique avoir travaillé à partir de témoignages, de photos et de vidéos authentifiées pour en venir à ces conclusions.
Fabien Offner, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale à Amnesty International, explique comment ils travaillent pour vérifier les informations données : « On remonte aux auteurs de la vidéo, et on travaille avec des collaborateurs qui sont spécialisés dans les images satellites pour permettre une fois qu’on a eu quelques éléments sur l’adresse précise où a été tournée ces vidéos, pour vérifier cette localisation. Par ailleurs, Amnesty condamne également les coupures d’internet pendant les troubles.
Rfi.fr