Tous les moyens sont bons pour déstabiliser le camp adverse durant cette campagne électorale. Et ce ne sont pas Amadou Bâ et Bassirou Diomaye Faye qui diront le contraire. Ces deux candidats mènent une bataille sans merci par presse interposée. Chacun essayant de dénigrer l’autre soit en portant des accusations sur l’autre soit en essayant de minimiser ou d’anéantir le projet de l’autre. Et il faut dire que le candidat de la coalition Bby n’a pas raté, ce samedi, celui de la coalition «Diomaye président». Du moins, il a invalidé certains projets du candidat des patriotes qu’il considère collé étant illusoires.
Pour Amadou Bâ, certains projet du candidat des patriotes sont soit «illusoires soit dangereux pour le pays. Ils ont parlé de monnaie locale, alors que nous devons aller à l’intégration». «J’ai eu peur», s’exclame-t-il avant de poursuivre : «heureusement, ils ont changé, ils ont abandonné cette piste. Ils parlent de chemin de fer, ils oublient que le train de marchandises siffle déjà ici à Tamba et le train de voyageurs va bientôt arriver. C’est dire à l’inexpérience, à l’incompétence, ils associent le manque de sérieux. On ne joue pas avec un pays. Leur objectif, c’est en réalité de désintégrer le Sénégal. Ils ont même parlé de changement de capitale». Ils pensent que, ajoute-t-il, «c’est aussi simple que ça. Ils pensent que la campagne c’est de raconter ce que l’on veut. Mais un pays c’est du sérieux et il faut faire des promesses qui sont réalisables».
Amadou Bâ est en effet convaincu que «les patriotes» commencent à devenir un danger pour le pays et c’est aux populations de régler ça en votant ce dimanche pour la sérénité, en votant pour l’expérience, en votant pour la poursuite du Pse. Je vous conseille de voter pour la continuité». S’adressant à la jeunesse tambacoundaise, le candidat dira : «Oui, je veux être le président de l’emploi des jeunes. Macky Sall a créé au moins 600 000 emplois et nous envisageons un million d’emplois et on ira au-delà avec la production du pétrole et du gaz. Je peux vous dire avec ces ressources additionnelles et la consolidation de nos acquis l’émergence est pour 2030».
Seynabou FALL (Actusen.sn)