Depuis quelque temps, notamment les périodes pré-législatives et post-législatives, le torchon brûle entre le régime et l’opposition. Aucun des deux camps ne veut céder. Du coup, penser à un dialogue politique semble également « impossible ».
«L’indésirable dialogue», titre EnQuête. Pour le journal, il y a nécessité d’organiser un dialogue politique entre les acteurs. La raison? On constate un lendemain houleux des Législatives du 30 juillet dernier, d’autant plus que les politiques continuent de jouer le temps additionnel.
Pour l’heure, la «Coalition Mankoo Taxawu Senegaal» (Mts) crie toujours au «scandale». Elle réclame sa victoire pour le département de Dakar. «Wattu Senegaal» de Me Wade, a déjà annoncé un boycott des prochaines élections qu’organisera Macky Sall. Ousmane Sonko, pour sa part, tire toujours sur la gestion du régime qu’il assimile à de «d’incompétence et devenu désormais, minoritaire».
Par rapport au dialogue que préconise Le Quotidien, tous les différents acteurs semblent sourds à l’appel. Pour Moussa Taye de Mts, une seule chose vaille : «ce qui nous intéresse, c’est que notre victoire confisquée à Dakar nous soit restituée». Mais, Me Amadou Sall (Wattu Senegaal) lui, interroge les confrères : «comment allons-nous dialoguer avec quelqu’un qui dit que ça c’est bien passé ?».
Du côté du Gouvernement, on n’est pas aussi prêt. «Le pouvoir n’est pas en posture de demandeur d’un quelconque dialogue», soutient Zahra Iyane Thiam. Ce qui pousse EnQuête à parler «d’hypothétiques retrouvailles».
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