« La réalisation du Plan Sénégal émergent (Pse) se fait sur une progression de 6% en 30 ans. La croissance et les perspectives économiques pour 2018 restent favorables », s’est, d’emblée, convaincu, en conférence de presse, ce mardi, Aly Mansoor, le chef de la Mission du Fonds monétaire international (Fmi) de la revue économique au Sénégal.
A l’en croire, « les résultats sont excellents et la croissance est au-dessus de 6%, avec une inflation de 2%, pour la troisième année de suite au Sénégal ».
Par ailleurs, le chef de la Mission du Fmi reste perplexe, quant à la hausse de la dette publique. « Le service de la dette s’est relativement accru et est passé de 24% en 2014, à, à peu près 30% projeté pour la fin de cette année(2017) », annonce-t-il.
En bon expert en la matière, Aly Mansoor recommande, pour maintenir la dette en baisse, que « l’assainissement budgétaire se poursuive et nécessite la mobilisation des recettes intérieures, en particulier la suppression progressives des exonérations à faibles incidences socio-économiques ».
Mais aussi, « la réduction des projets d’investissements financés sur fonds propres et qui n’ont pas été évalués par la banque intégrée de projet et une stricte limitation des financements nets du Trésor aux opérations budgétaires de l’année en cours ».
Partageant la même posture que son collègue, la représentante résidente du Fmi à Dakar, Cemile Sanack, de renchérir: « il incombe de continuer de mettre en œuvre, sur le moyen et long termes, la vision de réformes entreprises par le Sénégal, en corrélation avec le Plan Sénégal émergent (Pse) ». Car, dit-elle, « autant des réformes ont aidé à réaliser ces avancées, autant d’autres sont nécessaires pour leur consolidation ».
Ousmane THIANE, Stagiaire (Actusen.com)