«Nous sommes obligés de dérouler, progressivement, notre plan d’action, jusqu’à la résolution totale de ce problème de retraite des enseignants et chercheurs du Supérieur». Tel est le mot d’ordre lancé, ce mardi, lors d’une conférence de presse, par Malick Fall, Secrétaire général du Syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes).
En grève de 48 heures, à compter de ce jour, ces professeurs syndicalistes sont déterminés à aller au bout de leur bataille sur la question de la retraite. Et pourtant, selon eux, du 26 juillet dernier à maintenant, ils estiment «avoir attendu et attendent toujours la convocation du Premier ministre sur la séance plénière Saes-Gouvernement fixée d’un commun accord».
De même, à en croire Malick Fall, le Syndicat des enseignants du Supérieur a utilisé tous les moyens de dialogue et de concertation possibles pour éviter une perturbation dans l’Enseignement supérieur. En vain. Car, dit-il, «les autorités politiques qui nous gouvernent restent muets».
Outre la question liée la retraite, deux autres points restent fondamentaux dans le préavis de grève déposé le 20 décembre 2017 et qui a expiré ce 20 janvier. «Dans la mise en œuvre de la réforme des titres, le décret des chercheurs n’a jamais été pris en compte et est, depuis 03 mois, sur la table du Secrétariat général du Gouvernement. Alors qu’il est passé par tous les voies et moyens administratifs légaux. A noter aussi, le problème de la question relative aux Professeurs de classe exceptionnelle», dénonce le Secrétaire général du Saes.
Qui avoue que, dans les accords, c’est 85% de leurs salaires qui doivent être perçus à la retraite et non 25% comme dans le passé. A cet effet, Malick Fall laisse entendre que le 10 février prochain, se tiendra, à Thiès, un Conseil syndical national.
Richard SAMBOU (Actusen.com)
