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Abdou Mbaye raille le Procureur : “du faux qui n’existe pas et de la tentative d’escroquerie sans préjudice ni plaignant, une innovation de la justice‘’

C’est un sentiment d’indignation qui a animé l’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye, en se prononçant sur les accusations de ‘’complicité de faux commis sur des documents administratifs en 2013-2014’’,  ‘’usage de faux’’  et ‘’tentative d’escroquerie sur les biens de (son) ex-épouse’’ qui lui ont valu son inculpation.

Face à la presse, cette après-midi, le leader de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act), qui dégage en touche toutes ces accusations, a livré sa part de vérité. ‘’Je me suis marié avec la dame A.D (Aminata Diack), le 23 janvier 1982, sous le régime de communauté de biens ; ce que je n’ai pas contesté.

En 1994, nous avons ensemble décidé de faire commuer ce régime de communauté en régime de séparation de biens, et avons adressé une requête conjointe (ce que  ni moi, ni la dame A.D n’ont jamais contesté) au juge des mariages, soit, donc, au président du Tribunal départemental de Dakar (qui) a rendu une ordonnance transformant notre régime de communauté en régime de séparation de biens ’’, raconte l’ancien chef du Gouvernement du Sénégal.

Tentant de prouver son innocence, il poursuit : ‘’le greffier en chef du Tribunal départemental de Dakar a transmis cette ordonnance directement à l’état-civil de l’hôpital principal de Dakar. Ses références et son objet ont été portés en marge du régime des mariages (numéro 002/1982), en conformité avec les dispositions de la loi (article 90 et 91du code de la famille). Cette ordonnance  porte le numéro 685 du 26 mai 1994 ; le livret de famille a également été mis à jour de cette modification (art.80 code de la famille) .’’

‘’Cette décision de changement de régime n’a jamais été contestée au cours de 20 ans qui ont suivi’’

Muni d’une copie de la page du registre des mariages,  Abdoul Mbaye affirme que cette décision de changement de régime n’a jamais été contestée, au cours de 20 ans qui ont suivi. ‘’En 2014, indique-t-il, j’ai souhaité le divorce d’avec la dame A.D et j’ai produit le livret de famille en ma possession et dont la loi me fait gardien en ma qualité de chef de famille.(act.80 code de la famille). Le régime de séparation a été contesté par les avocats de mon ex-épouse’’.

Et lorsque le dossier a été transmis à la justice, le leader de l’Act se dit surpris de voir ‘’la Présidente du Tribunal départemental de Dakar, pour des motivations qu’elle seule connaît, au lieu de se limiter à instruire et juger la procédure de divorce dont elle était saisie, a adressé une lettre au procureur pour demander (qu’il soit) poursuivi tout en continuant à rester juge’’.

Pis, Abdoul Mbaye révèle qu’un officier d’état-civil à la retraite, ancien chef du Centre de l’hôpital Principal, lui a fait savoir, au cours d’un entretien téléphonique, que la Présidente du Tribunal départemental de Dakar  lui a demandé de raturer ; ce,  en totale violation de la loi, la mention qu’il avait, à l’époque, portée en marge du registre des mariages à réception de l’ordonnance n 685 ; et dont il avait également fait mention dans le livret de famille à ma demande.

La Présidente du Tribunal départemental de Dakar accusée d’être ‘’ juge et partie’’

Considérant que la Présidente du Tribunal départemental de Dakar est ‘’ à la fois juge et partie’’, l’ancien PM pense qu’il s’agit-là d’un ‘’complot politique’’ visant à lui barrer la route vers le Palais. Abdoul Mbaye en est d’autant convaincu qu’’ils (ses adversaires ) ont, en outre, fait disparaitre des archives de la justice ladite ordonnance et l’ensemble du dossier.’’

Heureusement, révèle-t-il, ‘’le greffier- en- chef de l’époque (Me Hyacinthe  Gomis) aurait reconnu son écriture sur le répertoire des ordonnances, affirmant que cette ordonnance a bel et bien existé’’.

Autre élément qui conforte sa thèse de ‘’complot politique’’, c’est que, dit-il, même s’il s’était rendu coupable de soustraction de biens aux dépends de son épouse, cette affaire ne donnait lieu à une procédure  pénale sanctionnée par une inculpation et une mise sous contrôle judiciaire, mais uniquement à des réparations civiles’’, en vertu de l’article 365 du code pénal. ‘’

Daouda Gbaya (Actusen.com)

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2 commentaires

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