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ADHA dénonce l’enfer des migrants Subsahariens en Libye puis alerte

Près de 44 migrants subsahariens et une centaine de blessés sont morts dans un raid contre un centre de détention à Tadjoura. Les faits remontrent dans la nuit, du 03 au 04 juillet 2019. LAction pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) déplore ce massacre. Elle interpelle dans un communiqué «l’Union Africaine, l’Organisation des Nations Unies et toute les organisations de défense des droits de l’Homme».

Pour une réelle prise en charge de la question des droits des migrants en Lybie, l’ADHA s’est impliqué afin d’enquêter pour trouver les responsables et les traduire devant les juridictions compétentes. De mêmeelle invite aussi les organisations internationales à «effectuer des missions d’enquêtes pour situer les responsabilités et traduire devant les juridictions compétentes les auteurs de tels actes et, d’inciter les Etats à plus de regards par rapport au phénomène migratoire et de s’attaquer aux causes de départ pour une meilleure compréhension du phénomène».

ADHA exhorte-t-elle également «les autorités de tout faire pour l’identification des éventuelles victimes sénégalaises et de recenser tous les migrants sénégalais pour les sortir des griffes de ces bandes organisées en vue de leurs rapatriement. D’ailleurs, l’ONG souhaite voir l’Etat proposer des alternatives autres que ces aventures dangereuses et sans lendemain à tous ces jeunes gagnés par le désespoir».

Pour rappel, plus de 2300 personnes étaient entraînées et placées dans des centres de détention, c’est ce qui remet à la hausse les chiffres à plus de 2 500 personnes en détention en Libye, sans oublier ceux qui sont vendus comme esclaves  par des bandes organisées. La dernière image de l’embarcation de fortune partie de Libye, qui a fait naufrage le lundi 1er juillet au large de la Tunisie avec 86 migrants à son bord dont 82 portés disparus, constitue l’une des raisons pour les Etats de combattre ce nouveau fléau.

Malgré les alertes des ONG face à ce danger permanent que constitue la traversée de la Méditerrané, mais également, le passage en territoire libyen et la volonté affichée de l’Occident de ne plus accueillir ces migrants, certains pays européens continuent de porter leur soutiens aux garde-côtes libyens pour qu’ils freinent les arrivées sur les côtes italiennes. En 2017, l’UE a validé un accord achevé entre l’Italie et Tripoli pour former et équiper les garde-côtes libyens. ADHA dénonce les politiques migratoires de L’UE qui nourrissent un système de stigmatisation ainsi que l’absence de la politique Africaine pour faire face aux phénomènes.

Mamadou Diédhiou, Stagiaire (Actusen.sn)

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