Le journaliste emprisonné depuis une dizaine de jours a reçu, jeudi dernier, la visite de la Coordination des Associations de Presse (Cap) et des membres du Collectif #FreePapeAlé à la prison de Sébikhotane. Les délégués de la CAP et du Collectif qui ont rendu visite au confrère ont salué sa sérénité. Il fait preuve de résilience devant cette terrible épreuve qui lui a été infligée par des gens qui utilisent les moyens de l’Etat à leurs propres fins. Pape Alé Niang a remercié les gardes pénitentiaires pour leur bonne conduite à son égard. Il se dit bien traité et ne se plaint de rien, mise à part l’injustice flagrante qui le maintient en prison. Il a remercié les consœurs, confrères, techniciens et acteurs des médias qui se mobilisent depuis le 6 novembre comme un seul homme pour sa libération », note un communiqué. D’après toujours les membres de la Cap et du Collectif l’administrateur du site Dakarmatin a, grâce à eux, décider de sursoir pour le moment à sa volonté d’observer une grève de la faim.
Très déterminés à faire sortir le plus rapidement possible leur confrère de prison, la Cap qui veille au grain sur le dossier, menace de dérouler son plan d’actions si jamais les négociations entrepris par les ainés de la corporation avec les autorités notamment les ministres de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie Numérique, de la Justice et des Forces Armées pour accorder une libération provisoire à Pape Alé Niang. « Les organisations professionnelles des médias respectent cette dynamique de décrispation et espèrent que les autorités comprendront que l’intérêt supérieur et l’image de marque de notre cher pays priment sur tout. Elles attendent beaucoup de la rencontre du jeudi dernier avec le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie Numérique et espèrent prendre langue rapidement avec les ministres de la Justice et des Forces Armées afin que les avocats puissent déposer, dans les plus brefs délais, une demande de mise en liberté provisoire pour notre confrère. Elle se réserve toujours le droit de déclencher une journée sans presse, le boycott des activités gouvernementales, des rassemblements et marches au niveau national mais surtout des visites auprès des grandes représentations diplomatiques accréditées au Sénégal », préviennent les journalistes.
Actusen.sn