Les députés étaient en séance plénière, ce jeudi pour examiner le Débat d’orientation budgétaire. Cette séance est suivie par la clôture de la Session Ordinaire Unique de l’Année 2021-2022. Le gouvernement a été représenté par le ministre des Finances et du Budget. Abdoulaye Daouda Diallo, après avoir été interpellé par les élus sur plusieurs questions, a échangé avec ces derniers sur les perspectives économiques et budgétaires de 2023 à 2025.
«Sur la période 2023-2025, qui correspond au périmètre du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle en votre possession, le taux de croissance moyen sera de 7.8%, avec un pic de 10.5% en 2023, à la faveur du démarrage de l’exploitation de nos gisements d’hydrocarbures», a promis l’argentier de l’Etat.
Aussi, ajoute le ministre, sur la même période également, l’inflation se situera en moyenne à 3.8%. «C’est un peu plus que le plafond fixé dans le cadre de l’Uemoa, lequel s’élève à 3%, mais on peut aisément faire le constat que notre pays est bien proche de la norme», a-t-il dit. Le ministre Abdoulaye Daouda Diallo rappelle également qu’en 2012, le budget était arrêté à 2 452 milliards F Cfa.
«La loi de finances rectificative pour l’année 2022 a été arrêtée à 5 556,7 milliards FCFA et représente plus du double du budget de 2012. Et voilà qu’en 2023, les prévisions budgétaires ressortiraient à plus de 6 000 milliards F Cfa, chiffre très révélateur sur les ambitions du Gouvernement», a-t-il annoncé.
Actusen.sn