Barthélémy Dias a déclaré devant la barre qu’il a tiré sur l’un des assaillants et touché ses fesses. Le Procureur a soulevé que les deux personnes blessées dans cette affaire ont reçu les mêmes balles qui ont atteint et tué Ndiaga Diouf.
Le maire de Mermoz Sacré-Cœur a déclaré qu’il détenait par devers lui trois armes et a remis les deux aux autorités 3 mois après les faits. Il justifie ce retard du fait qu’il ne faisait pas confiance aux autorités de l’époque.
« L’enquête n’a pas été bien menée », déclare Barthélemy Dias. Seulement, ses co-accusés l’ont enfoncé, car ils n’ont pas tenu des déclarations conformes à celles de Barthélémy Dias. Le procès reprend à 16 heures.
Pour rappel, c’est en décembre 2011, à la veille de la Présidentielle de 2012, qu’un groupe de nervis avaient lancé un assaut contre la Municipalité de Mermoz-Sacré-coeur.
S’ensuivent des échanges de coups de feu. Au terme desquels, l’un des nervis, en l’occurrence Ndiaga Diouf, y a perdu la vie. Quelques instants après que les assaillants se sont repliés.
Plus tard, Barthélemy Dias a été interpellé, placé sous mandat de dépôt et a séjourné pendant plusieurs mois à la Maison d’arrêt et de correction de Rebeuss.
Et avec l’accession de Macky Sall à la Magistrature suprême, le responsable du Parti socialiste a, par la suite, bénéficié d’une liberté provisoire. Et c’est en 2016, quand le député-maire a affiché sa farouche opposition au régime en place que l’idée de rouvrir son procès a surgi.
Ngoya Ndiaye (Actusen.com)