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Charretier assassiné à Touba par son ami à cause de 200 F Cfa : les effroyables secrets de l’enquête !

Rebondissement dans l’affaire du charretier poignardé à mort, mardi dernier à Touba, par son ami pour une modique somme de 200 F Cfa. Selon des informations exclusives de ‘’SourceA’’, le présumé assassin a fait des aveux effroyables sur procès-verbal, lors de l’enquête pilotée par les gendarmes de la Brigade spéciale de la cité religieuse. L’auteur de ce crime crapuleux, le peintre Aliou Faye, a été déféré, vendredi dernier, au Parquet de Diourbel pour assassinat. Révélations explosives sur le certificat de genre de mort de Cheikh Moustapha Guèye et sur la nature de l’arme du crime !!!

Le crime odieux, commis sur un charretier mardi dernier à Touba, vient de connaître une nouvelle tournure ! Aliou  Faye, présumé assassin de son ami, Cheikh Moustapha Guèye, âgé  de 25 ans, a été présenté au procureur de Diourbel depuis vendredi dernier, au terme de l’enquête des pandores de la Brigade spéciale de la ville sainte. ‘’SourceA’’ est en mesure de vous  dévoiler les secrets de ce dossier sensible.

Le peintre, âgé de 20 ans, a été poignardé à mort par son ami, charretier de son état  pour  une modique somme de 200 F Cfa. La reconstitution des faits a été faite par le présumé tueur. Selon lui, son ami charretier lui avait emprunté, lundi dernier (la veille de  la bagarre), un montant de 200 F Cfa. Et le lendemain (jour du drame), Aliou Faye a retrouvé, dit-il, Cheikh Moustapha Guèye au niveau de l’arrêt des charrettes, situé au quartier Darou Marnane, non loin de l’ancienne gare routière de Touba. Malheureusement, cette rencontre sera leur dernière. Les deux amis, domiciliés  au quartier Khaïra, se sont livrés à une bataille sans merci. Cheikh Moustapha Guèye y trouva la mort.

Cuisiné sous le régime de garde-à-vue à la Brigade spéciale de la gendarmerie, le peintre a fait des aveux renversants sur procès-verbal. «Je lui avais prêté la somme de 200 F Cfa à sa demande. Et le lendemain, j’ai retrouvé Cheikh Moustapha Guèye au niveau de leur arrêt (des charrettes) pour lui demander de me rembourser mon argent. Mais, ce dernier m’a fait savoir, avec un ton arrogant, qu’il ne va pas me payer sans la présence de notre témoin», raconte le peintre, non sans déclarer que le charretier l’a abreuvé d’injures. Ainsi, une dispute a éclaté. Au cours de leur altercation, les deux belligérants ont été séparés par des bonnes volontés. C’est là que Cheikh Moustapha Guèye a rejoint sa charrette pour attendre son tour, en vue de transporter ses passagers.

Mais selon des témoins entendus par les enquêteurs, le peintre a quitté les lieux en direction du marché de Darou Marnane. D’après eux, ils pensaient que les deux amis avaient enterré leur hache de guerre. Erreur !!! Déterminé à recevoir son dû (200 F Cfa), Aliou Faye s’est procuré discrètement d’un couteau avant de le cacher sous ses habits. Retournant au niveau de l’arrêt des charrettes, le jeune homme âgé de 20 ans a surpris Cheikh Moustapha Guèye dans une mauvaise posture. Aliou Faye lui a planté le couteau à plusieurs reprises avant l’intervention des occupants des lieux. Gisant dans une mare de sang, le charretier a été évacué à l’hôpital Matlaboul Fawzayni où il a perdu son combat contre l’âme, le même jour.

Interrogé sur les circonstances du crime, le présumé assassin a pris le contrepied des témoins pour se dédouaner. Selon lui, il n’a pas acheté le couteau. «Cheikh Moustapha Guèye était armé du couteau lors de notre bagarre. Il m’a poignardé, mais son arme ne m’a pas pénétré grâce à mes gris-gris. Ainsi, j’ai réussi à récupérer le couteau sur lui avant de le planter sur son dos», a-t-il avoué avant de regretter vivement son acte lors de son interrogatoire. «Je regrette avoir tué Cheikh Moustapha Guèye qui était mon ami depuis longtemps», confesse le peintre visé qui a été écroué pour assassinat.

Mais au-delà des témoins, le certificat de genre de mort prouve que le peintre avait déjà prémédité son acte. En effet, ce document médical révèle que le décès du charretier de 25 ans est dû à un traumatisme ouvert du thorax par un objet tranchant et piquant. En plus, le médecin légiste a constaté des «plaies multiples au niveau de la face postérieure du thorax avec hémothorax gauche abondance compliqué de choc hémorragie». Autrement dit, la victime a essuyé plusieurs coups de couteau. Selon nos sources, l’arme du crime est un couteau à lame avec une poignée noire.

Mor Mbaye Cissé, Correspondant à Mbacké

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