La collaboration avec les partenaires du système de santé a été passée, hier vendredi au peigne fin par Madame le Ministre de la Santé et de l’Action sociale pour une gestion plus efficiente des ressources. Selon Docteur Marie Khemesse Ngom Ndiaye, l’État a énormément investi dans notre secteur mais, les partenaires techniques et financiers ont apporté une part importante. «Seulement, il est capital aujourd’hui de renforcer l’harmonisation des interventions en vue de les rendre plus efficaces et plus efficientes», a-t-elle dit. Lors de cette rencontre, divers points ont été discutés et des débats pertinents. «Il n’y a pas de sujet que nous ne pouvons aborder, dans le respect des attributions, du champ de compétences dévolu à chaque entité. Car, vous comme nous, avons l’ambition de faire évoluer notre système de santé et d’action sociale et de procurer du bien-être aux populations», soutient-elle.
Après plusieurs heures d’échanges, Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye a assuré les Partenaires Techniques et Financiers de l’engagement de ses services pour une utilisation judicieuse des ressources mises à leur disposition. «Des améliorations sont attendues, en termes de coordination et d’harmonisation de nos interventions, de collecte et de traitement des données, d’implication du secteur privé, de digitalisation du système, de sensibilisation des communautés pour l’adhésion aux mutuelles de santé, entre autres. Un plaidoyer a été fait en faveur des maladies non transmissibles, des maladies tropicales négligées, de la santé mentale, ainsi que de la protection sociale», signale-t-elle. Marie Khemess Ngom Ndiaye précise également que dans l’allocation des ressources, des réorientations sont également en vue pour qu’aucune maladie ne soit laissée en rade dans la prise en charge.
«Toutes les dispositions devront également être prises pour la réalisation en 2023 de l’Enquête STEPS dont le protocole a aussi été présenté aux Partenaires techniques et financiers (Ptf). Cela permettra de disposer des données récentes sur les différentes prévalences des maladies chroniques non transmissibles», a-t-elle dit. Puis elle ajoute : «je voudrais compter sur l’appui des Ptf pour mobiliser les ressources nécessaires à cet exercice. Mais, nous devons compter sur nos propres ressources pour engager le travail». Dr Marie Khemesse Ngom Ndiaye n’a pas manqué, à l’endroit des partenaires, de faire part de son écoute attentive pour prendre en compte leurs préoccupations, suggestions et propositions d’amélioration pour avancer le plus vite possible vers la Couverture sanitaire universelle.
Actusen.sn