L’ancien président comorien (2006-2011) Ahmed Abdallah Sambi, 64 ans, qui est aussi le principal opposant à l’actuel chef de l’Etat, a été condamné ce lundi à la réclusion à perpétuité dans un procès pour «haute trahison» qu’il dénonce comme inéquitable, rapporte l’AFP.
La Cour de sûreté de l’Etat est une juridiction spéciale dont les décisions ne peuvent pas faire l’objet d’appel. M. Sambi «est condamné à la perpétuité et à la dégradation civique de tous les droits politiques et civils », c’est-à-dire son droit de vote et d’éligibilité, et « la Cour ordonne la confiscation de ses biens et avoirs au profit du Trésor public», a lu son président Omar Ben Ali à l’audience.