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Coups et blessures volontaires : l’intendant de la mosquée des Mamelles fait condamner un agent de sécurité

Prévenu de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 15 jours, Thierno Sadiouma Diallo a été appelé, ce jeudi, à la barre du tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar. Il s’en est sort avec une peine assortie du sursis d’un (1) mois.

C’est une bagarre qui opposait l’intendant de la mosquée des Mamelles à un agent de sécurité qui a atterrit, ce jeudi, à la barre du tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar. Partie civile dans cette affaire, Ibrahima Kandé, l’intendant de ladite mosquée, reproche à Thierno Sadiouma Diallo les faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de 15 jours. La main bandée, le plaignant informe que le jour des faits, alors qu’il s’apprêtait à appeler à la prière, le prévenu l’a surpris par derrière avant de lui asséner un coup de bâton à la nuque. Le coup qui a atterrit à son bras et lui a occasionné un déboîtement.

Revenant sur la source de leur différend, Ibrahima Kandé explique que tout est parti d’une petite histoire entre lui et la femme du prévenu. «Je lui avais interdit de venir ramasser les sacs de ciment déjà jeté dans la mosquée qui est en construction. Elle a passé outre mon interdiction mais je lui ai demandé de me les apporter. Elle s’en sert pour son activité de vente de cacahuète».

Invité à donner sa version des faits, le prévenu a battu en brèche les déclarations de la partie civile. À l’en croire, cette dernier et le chef de quartier veulent l’incriminer sur de fausses accusations. Selon lui, il n’a même pas touché le plaignant. «Il a bousculé ma femme avant de la menacer avec un coupe-coupe. N’eut était l’intervention du nommé Ibou Sène, il allait commettre l’irréparable. Quand je suis venu, je lui ai sommé de sortir de la mosquée pour que l’on règle le problème d’homme à homme mais il ne l’a pas fait», narre-t-il. En guise de dommages et intérêts, la partie civile a réclamé la somme de 10.000.000 de francs CFA.

Le représentant du ministère public, quant à lui, est resté dubitatif sur les déclarations de la partie civile. Selon le parquetier, Ibrahima Kandé a varié dans ses déclarations alors qu’il devait rester constant. Aussi, estime-t-il, si la blessure du plaignant était grave comme il le dit, il allait aller à l’hôpital mais pas à la pharmacie. À cet effet, il s’en est rapporté à la sagesse du tribunal pour la répression. Ce dernier, en rendant son délibéré a disqualifié les faits initialement reprochés à Thierno Sadiouma Diallo en violence et voie de fait. Pour la répression, il l’a condamné à une peine assortie du sursis d’un (1) mois. Il doit également allouer la somme de 200.000 francs à la partie civile.

Adja Khoudia THIAM (Actusen.sn)

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