Le nombre de personnes décédées ces derniers jours à cause de l’épidémie du coronavirus a connu une hausse considérable. Mais ces décès ne sont pas liés à un problème de place dans nos services de réanimation. Une assurance faite par le ministre de la santé, dans un entretien avec le journal SourceA de ce vendredi.
«Ce nombre élevé n’est pas lié à un problème de lits de réanimation. Depuis le début de l’épidémie d’importants efforts ont été faits pour augmenter le nombre de lits de réanimation et de soins intensifs, le nombre de lits de déchocage dans les SAU, afin de faciliter l’admission et le traitement de ces patients Covid positifs sévères à graves», a expliqué Abdooulaye Diouf Sarr.
Selon le ministre, «beaucoup de ces patients consultent, aussi, tardivement, après plusieurs jours. On peut dire que l’âge moyen de ces patients est élevé, il est autour de 76 ans. Pour certains, le décès est survenu dans les 24 heures après l’admission en réanimation. Pris en charge très tôt, ces patients sont généralement tirés d’affaire».
Actusen.sn