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Education scolaire et sanitaire : Diouf Sarr lance le programme d’introduction des modules de formation sur les maladies non transmissibles

Le ministre de la Santé et de l’Action a procédé, ce jeudi, à l’école El Hadj Baïtyr Samb de Ngor avec son collègue de l’Education nationale, au lancement du programme d’introduction des modules de formation sur les maladies non transmissibles et leurs facteurs de risque dans les curricula de base de l’école élémentaire.

Selon Abdoulaye Diouf Sarr, le diabète, l’hypertension artérielle, les cancers, les affections respiratoires chroniques ne sont plus l’apanage des pays riches, car 80 % des nouveaux cas de maladies non-transmissibles surviennent dans les pays en développement.

«Au cours de l’enfance et de l’adolescence, les enfants sont exposés à ces facteurs de risque qui favorisent l’apparition de maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, les affections respiratoires chroniques. C’est ainsi que, pour atteindre à moindre coût une partie de la population, en l’occurrence les élèves, les enseignants et les parents d’élèves, le milieu scolaire représente un canal privilégié», déclare le ministre-maire de Yoff.

«Ces élèves, en adoptant les comportements édictés, aideront dans la communauté à faire manger moins gras, moins salé, moins sucré ; à éviter le tabagisme, à faire pratiquer régulièrement l’activité physique, entre autres»

C’est pourquoi, dit-il, il est important de faire adopter le comportement sain à cette cible et de faire d’elle un relais auprès des populations. «Ces élèves, en adoptant les comportements édictés, aideront dans la communauté à faire manger moins gras, moins salé, moins sucré ; à éviter le tabagisme, à faire pratiquer régulièrement l’activité physique, entre autres», indique le ministre

Pour Abdoulaye Diouf Sarr les maladies non-transmissibles majeures ont comme dénominateur commun les 5 facteurs de risque suivants : la sédentarité, l’usage nocif d’alcool, la mauvaise alimentation, le tabagisme et la pollution atmosphérique qui sont essentiellement modifiables.

«Nous devons tous ensemble agir maintenant, de façon urgente et efficace, pour améliorer la santé de nos concitoyens, en maintenant les acquis obtenus dans le domaine des maladies transmissibles»

Toutefois, pour éviter la survenue de ces maladies, propose-t-il, il est important d’adopter de comportements sains. «Cette lutte contre ces facteurs de risque requiert des interventions harmonisées et coordonnées dans le cadre de la multisectorialité. C’est dans ce cadre que le ministère de la Santé et de l’Action sociale a travaillé avec le ministère de l’Education nationale afin d’intégrer les maladies non-transmissibles et leurs facteurs de risque dans les enseignements destinés aux élèves de l’école élémentaire», a-t-il dit.

«Nous devons tous ensemble agir maintenant, de façon urgente et efficace, pour améliorer la santé de nos concitoyens, en maintenant les acquis obtenus dans le domaine des maladies transmissibles, mais aussi en maitrisant la propension rapide des maladies non-transmissibles, car la prévention et le contrôle de ces maladies non-transmissibles sont gage de développement durable», martèle le ministre de la Santé.

Mansour SYLLA (Actusen.sn)

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