Les Évêques de la Conférence épiscopale de Sénégal, Mauritanie, Cap Vert et Guinée-Bissau se sont prononcés sur le drame de l’émigration clandestine dans laquelle plus de 400 jeunes ont perdu la vie au Sénégal. Lors de la Session ordinaire 2020 tenue dans le Diocèse de Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, les Evêques ont compati à la douleur des familles éplorées.
« Ils réitèrent leur préoccupation concernant la prise en charge conséquente de la jeunesse africaine. En effet, malgré les efforts déployés çà et là pour améliorer leur condition sociale et économique, la situation demeure très critique pour beaucoup de jeunes. Par conséquent, ils invitent les différents gouvernants à poursuivre les initiatives entreprises pour leur apporter des solutions satisfaisantes », lit-on dans un document.
La question de la sécurité dans le pays et la Sous-Région a aussi été évoquée par les Évêques. Ils notent, à cet effet, « une montée progressive d’une violence multiforme, due parfois à des idéologies qui prônent l’exclusion et l’intolérance basées sur la religion, l’origine, la culture, l’ethnie ou l’appartenance politique ». Ils interpellent « les populations à plus d’ouverture, de tolérance, de dialogue ; les autorités, à la vigilance et à la promotion de la justice, de l’équité, de la paix et de la cohésion sociale ».
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