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Etant à son premier jour de service : R. Diouf vole les 400.000 francs de sa patronne pour aller se la couler douce

Voulant s’offrir une belle vie, la domestique Rokhayatou Diouf s’est jetée dans la gueule du loup. Poursuivie pour des faits de vol à l’occasion du service, elle a été envoyée en prison pour une durée de six (6) mois par le juge du Tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar, où elle comparaissait, hier. En effet, la prévenue a eu le cran de dérober la somme de 400.000 francs à sa patronne Aïssatou Diom. Et, à son premier jour de service, de surcroît.

Encore des faits de vol à l’occasion du service qui s’invitent à la barre du Tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar. Cette fois-ci, les protagonistes répondaient aux noms de Rokhayatou Diouf et d’Aïssatou Diom. Cette dernière a traduit en justice la première nommée, sa femme de ménage, à qui elle reproche d’avoir subtilisé ses 400.000 francs. La prévenue, contrairement à certaines bonnes, qui, dès les premiers jours de travail, s’arrogent des qualités pour faire bonne impression, a commis son forfait à son premier jour de travail chez la plaignante.

À en croire la plaignante, c’est par le biais d’une Agence qu’elle a embauché Rokhayatou. «Elle est venue s’installer chez moi, le vendredi et a pris service, le samedi. D’ailleurs, ce jour-là, elle avait commencé à faire le ménage. Mais, à un moment, elle m’a demandé la permission d’aller à l’Agence et qu’elle n’allait pas tarder. Elle a duré là-bas, mais j’étais loin de me douter de son forfait. C’est au moment de payer la femme qui faisait le linge que j’ai constaté la disparition de mon argent et automatiquement, j’ai pensé à elle», relate la partie civile. Qui soutient que la prévenue est restée injoignable, pendant plusieurs jours.

D’après elle, c’est avec le concours de son fiancé qui est gendarme qu’elle a pu retrouver sa voleuse. Elle précise que Rokhayatou changeait constamment de puce espérant qu’elle n’allait jamais être localisée.

Entendue, la prévenue, née en 1985 et mère d’un enfant, a reconnu les faits sans ambages. «C’est dans son armoire que j’ai pris l’argent. Je suis, par la suite, allée au marché «Samedi» dans une boutique de prêt à porter, pour acheter des vêtements. J’ai aussi acheté des chaussures et des sacs à main, avec ce fric», a-t-elle déclaré. Elle affirme, également, qu’elle a pu faire la bamboula, avec le reste de l’argent et a même loué une chambre meublée pour deux jours. Sa cavale a pris fin, quand le gendarme l’a piégé, en lui faisant croire qu’il voulait une domestique. Alors qu’elle avait également, grâce à une Agence, trouvé un autre emploi.

A la suite de la plaignante qui a sollicité la restitution de son argent, le délégué du procureur de la République a requis l’application de la loi pénale. La juge, après avoir reconnu la prévenue coupable, lui a infligé une peine de 2 ans de prison dont 6 mois ferme. Elle doit également allouer à la partie civile la somme de 400 mille francs Cfa, en guise réparation du préjudice causé. La contrainte par corps a été fixée, au maximum.

Adja K. Thiam (Actusen.sn)

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