La société civile tient plus que jamais à son combat de voir une suite judiciaire dans l’affaire des Fonds force Covid-19. Si elle a réactualisé ses exigences, ce vendredi à l’occasion de son rassemblement, la Société civile, par la voix de Aliou Sané, a aussi annoncé une conférence de presse dans les prochains jours si l’État n’accorde pas du crédit à leurs vœux.
«Nous organiserons une conférence de presse dans les prochains jours pour indiquer la suite à donner à ce combat. La balle est désormais dans le camp de l’État», prévient le coordonnateur du mouvement Y en a marre. Moundiaye Cissé, de l’ONG 3D, avait prononcé leur déclaration sur fond d’exigences.
«Aujourd’hui, il revient au Ministre de la Justice de faire le nécessaire pour la suite. C’est la raison pour laquelle la société civile réitère ses exigences à savoir la démission de tous les mis en cause ou à défaut qu’ils soient démis de leurs fonctions, le remboursement des montants détourés ou la confiscation des biens matériels ou fonciers des personnes indexées de ces détournements présumés, l’ouverture des 12 informations judiciaires demandées par la Cour des comptes et la mise en place par l’Etat, d’un comité de suivi des dites recommandations avec l’implication de la société civile», a dit Moundiaye Cissé devant une foule immense.
Actusen.sn