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Gestion de la pandémie, relance de l’industrie pharmaceutique, infrastructures sanitaires : Diouf Sarr vante les grandes performances du système sanitaire

La conférence des ministres africains des finances a eu lieu, ce lundi au Centre international de conférence Abdou Diouf (Cicad). Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a été associé à cette rencontre et il a été représenté par Abdoulaye Diouf Sarr. Prenant la parole au cours du panel, il a partagé l’expérience du Sénégal sur le thème «l’avenir de la santé et de la résilience économique».

Investir dans le secteur de la santé en faveur du développement économique ; approches novatrices de financement de la santé pendant la pandémie ; mesures incitatives pour l’industrialisation de la santé. Tels sont les points évoqués par le ministre de la Santé. Selon lui, «le secteur de la santé apporte une contribution considérable au développement économique à travers l’investissement ; à titre d’exemple en termes d’infrastructures, le Sénégal s’est doté à travers un modèle de Partenariat Public Privé de 4 nouveaux hôpitaux ultra modernes d’un coût global de 97.471.315.127 F Cfa». Aussi, ajoute-t-il, l’effectif en Ressources Humaines qualifiées s’est enrichi de 1900 agents.

«Le Sénégal s’est doté à travers un modèle de Partenariat Public Privé de 4 nouveaux hôpitaux ultra modernes d’un coût global de 97.471.315.127 F Cfa. L’effectif en Ressources Humaines qualifiées s’est enrichi de 1900 agents»

A en croire Diouf Sarr, le chef de l’Etat Macky Sall va poursuivre ses efforts pour renforcer l’offre de soins, avec la  préparation un vaste plan d’investissement pour un système de santé et d’action sociale résilient et pérenne. «Ce plan d’investissement vise l’amélioration de l’offre de services de santé et d’action sociale à travers quatre axes : la mise aux normes des infrastructures et des équipements ; le renforcement de la disponibilité en personnel de qualité dans les structures de santé et d’action sociale; la disponibilité et l’accessibilité des médicaments et produits de santé ; la mise en œuvre de réformes majeures en soutien aux investissements» a détaillé le ministre. S’agissant des approches novatrices de financement de la santé pendant la pandémie, Abdoulaye Diouf Sarr dira ceci : «Dans la perspective de la Couverture Sanitaire Universelle, il faut noter que malgré les efforts importants, le financement de la santé reste encore insuffisant, du point de vue de l’offre et de la demande. Des approches novatrices sont incontournables».

 «La Covid-19 a montré les insuffisances de notre chaîne d’approvisionnement en médicaments et produits de santé dont plus de 90% sont importés. Mais elle a aussi remis au-devant de la scène la vision du Chef de l’Etat de développer l’industrie pharmaceutique locale et de faire de Dakar un hub médical (Pse)»

 Dans le cadre toujours de la pandémie, le ministre a précisé que la maladie a montré les insuffisances de notre chaîne d’approvisionnement en médicaments et produits de santé dont plus de 90% sont importés. «Mais elle a aussi remis au-devant de la scène la vision du Chef de l’Etat de développer l’industrie pharmaceutique locale et de faire de Dakar un hub médical (Pse)», soutient-il. Pour la relance de l’industrie pharmaceutique locale, elle est axée autour de trois domaines à savoir, dit-il, la distribution, la production et la recherche & Développement. «Ce plan de relance est budgétisé à 326 milliards de F CFA. D’importantes actions sont menées au sein des ministères sectoriels pour une meilleure intégration du secteur privé afin de renforcer la capitalisation de son potentiel et l’efficience de son action dans le secteur de la santé. J’ai d’ailleurs signé une convention qui lie le Ministère de la Santé et de l’Action sociale et le secteur privé», informe-t-il.

«Le plan de relance de l’industrie pharmaceutique locale est budgétisé à 326 milliards de F Cfa. D’importantes actions sont menées au sein des ministères sectoriels pour une meilleure intégration du secteur privé afin de renforcer la capitalisation de son potentiel et l’efficience de son action dans le secteur de la santé»

Toutefois, pour une meilleure efficience de la collaboration du secteur privé avec le système de santé, Abdoulaye Diouf Sarr pense que nous devrions prêter une attention particulière aux différentes interpellations de ce secteur. «Il s’agit de considérer en priorité la réflexion sur une fiscalité contributive à l’accès des soins du privé à tous les niveaux de la pyramide sanitaire afin de renforcer l’équité d’accès aux soins», souhaite-t-il. Au total, indique-t-il, «la Covid 19 a révélé à la face du monde la place importante du secteur de la santé dans le développement économique et la stabilité mondiale. C’est un secteur hautement productif qui engendre de la richesse, mais qui peut aussi mettre en péril les acquis des autres systèmes. Dans le contexte de rareté des ressources, la prévention et l’éducation ainsi que le Partenariat Public Privé doivent être considérées au top des priorités».

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