Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye faisait partie des membres du gouvernement qui ont fait face à la presse pour apporter quelques éclaircissements. A cette occasion, il a salué les résultats de la gestion des inondations de 2025. «Cette conférence de presse est une obligation dans la mesure où nous avons une responsabilité, une obligation de recevabilité envers la population à qui la Constitution a conféré le droit à l’information», a-t-il déclaré lors de cette rencontre tenue en présence du ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, et de la porte-parole du gouvernement, Marie Rose Khady Faye,
Le ministre est revenu sur le dispositif mis en place pour anticiper la saison des pluies de 2025. «Dès décembre 2024, mon département a organisé une réunion d’évaluation de l’hivernage précédent afin d’identifier les acquis et les insuffisances, avant de mettre en œuvre un plan d’action révisé», rappelle-t-il. Une réunion préparatoire tenue en avril 2025 a été suivie, le 12 mai, d’un conseil interministériel convoqué par le Premier ministre pour décloisonner la prise en charge de cette question majeure et fondamentale. Dans le cadre de ces préparatifs, dit-il, les équipes du ministère ont sillonné plus de 5 000 km à travers les zones prioritaires.
L’installation de bassins de rétention à Bakel, notamment le long du corridor Dakar-Bamako, a également permis de libérer cette route stratégique souvent coupée en période d’hivernage. «La preuve la plus parlante de cette réussite, c’est la région de Kaffrine, épargnée cette année, contrairement à l’année dernière», s’est-il réjoui. Il a toutefois reconnu des difficultés à Touba et à Bakel. Cheikh Tidiane Dièye a souligné que ces résultats ont été rendus possibles grâce à la matrice d’actions prioritaires mise en œuvre par le gouvernement, dont le budget est passé de 2,6 milliards à 6,4 milliards de francs CFA. Pour 2026, le ministre a annoncé plusieurs projets structurants, notamment la construction d’une digue à Yafera (Bakel) et l’aménagement de mares et marigots dans la même zone.
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