La paralysie du secteur de l’éducation au Sénégal n’a pas laissé indifférent le mouvement DEM (Djoloff En Marche). Son coordonnateur indique que «l’école sénégalaise traverse, toujours, des crises sans précédent par des grèves répétitives qui découlent d’un tiraillement entre l’Etat et les syndicats».
L’Inspecteur des Impôts et Domaines, Idrissa Samb, ajoute que « même si un accord a été signé avec les différents syndicats, l’Etat cherche toujours à sauver l’année scolaire mais il doit essayer de sauver l’école sénégalaise ». Car, dit-il, «le constat est alarmant et désolant avec la privatisation inéluctable de l’école sénégalaise qui, jadis, était le grenier d’où sortaient les meilleures graines de l’Administration publique et privée». Pour lui, «il est urgent de redonner au système éducatif, son lustre d’antan, en augmentant l’investissement dans la formation, les équipements, à revoir considérablement la rémunération des enseignants».
Idrissa Samb s’exprimait en marge d’une cérémonie de remise de 900 livres aux deux lycées de Dahra (lycée Daouda Sow et lycée ex Cem1).
A cet effet, le coordonnateur du mouvement DEM (Djoloff En Marche) a incité les potaches à aimer la lecture qui, selon lui «est le meilleur moyen pour l’apprentissage, le développement mental, l’expression orale et elle est perçue comme un gage d’ouverture culturelle, c’est aussi une invitation aux voyages, à la découverte, à l’imaginaire. Robert Wilson ne disait-il pas qu’exercer son cerveau à des activités telles que la lecture tout au long de sa vie est important pour la santé mentale?».
En présence des autorités éducatives, du représentant du maire et du directeur de l’exploitation de la SDE, Dièry Ba, membre de ce mouvement, le généreux donateur qui a dégainé 3 millions pour l’achat de ces manuels, a demandé aux élèves d’en faire un bon usage.
Moustapha Ndiaye, Correspondant à Linguère (Actusen.com)