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Journée de collecte de sang: le club des donneurs vole au secours de l’hôpital régional de Fatick

L’école El Hadj  Salif Ba dans la commune de Fatick a abrité hier le lancement officiel des journées régionales de don de sang du club des donneurs de sang de Fatick en présence du gouverneur. «Les médecins de l’hôpital régional de Fatick me saisissent régulièrement sur le manque de poche de sang dans la structure et plus particulièrement dans le service pédiatrie. C’est de ce constat que j’ai lancé l’initiative sur les réseaux sociaux et les populations ont adhéré à notre projet», explique le coordonnateur du club des donneurs de sang de Fatick.

Ce samedi, les éléments de la croix rouge sénégalaise et les populations ont pris d’assaut le site dans la ferme volonté de sauver des vies. «Aujourd’hui nous sommes à Fatick, le week-end prochain nous ferons de même à Tattaguine et certainement à Gossas. Nous souhaitons avoir au minimum 100 poches de sang par localité afin de venir au secours de l’hôpital régional qui est souvent en rupture du liquide de la vie» ajoute Souleymane Kane.

El Hadji Malick Semou Diouf adjoint au gouverneur de Fatick chargé des affaires administratives venu féliciter le club s’est estimé «heureux et salue cette belle initiative des jeunes. L’administration ne pouvait pas être insensible face à cet acte» affirme-t-il.   Poursuivant il ajoute «le don de sang est l’acte le plus important que l’on puisse faire pour autrui. C’est un don de vie. Nous constatons lors des accouchements, des personnes naissent avec des malversations sanguines. Nous sommes sur une route très accidentogene et l’hôpital à souvent un besoin de sang» précise le gouverneur.

Du côté de l’hôpital régional de Fatick, un des responsables de la pédiatrie témoigne «le service pédiatrie est très sensible car ce sont des enfants fragiles qui viennent découvrir le monde et qui sont confrontés à un problème de sang, à un problème de survie. Nous avons constamment besoin de sang neuf pour cette couche si fragile et si sensible» plaide t’il.

Matar Diouf, Correspondant à Fatick (Actusen.sn)

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