Une journée d’échange et de partage a eu lieu entre Madame le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Docteur Marie Khemess Ngom Ndiaye et les Présidents des Conseils d’administration des établissements de santé public. Au menu des discussions, les nouveaux textes sur la gouvernance hospitalière, le processus budgétaire dans les Établissement public de santé (Eps) et les dysfonctionnements notés dans la gestion et l’exécution budgétaire. L’objectif, selon une note dudit ministère, est de partager avec ces derniers les orientations de la tutelle en matière de gouvernance hospitalière. Dans son discours, le successeur de Abdoulaye Diouf Sarr et ancienne directrice générale de la santé publique a rappelé que le système hospitalier peine à remplir véritablement sa mission de référence. Une situation, dit-elle, est due à plusieurs facteurs.
Il s’agit, précise-t-elle, «d’un recrutement, dans certains cas abusifs, de personnel non qualifié par les hôpitaux avec la non-maîtrise du fichier du personnel, caractérisé par une lourde masse salariale ; des ruptures récurrentes dans l’approvisionnement en intrants ; de la dette aux fournisseurs ; des dettes sociales et fiscales etc». D’après elle, «cette situation a eu comme conséquence l’accumulation d’arriérés de règlement et l’augmentation de la dette hospitalière devenue de plus en plus insupportable et menaçant à terme la viabilité des établissements de santé».
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