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Jugé pour coups et blessures volontaires sur la personne de son collègue Mamadou Alpha Barry : Birahim Diémé prend un (1) mois ferme

Né en 1993, Birahim Diémé a été condamné, hier, par le juge du tribunal des flagrants délits de Dakar à une peine d’un (1) mois ferme. En guise de dédommagement, il doit également verser la somme de 65.000 francs à la partie civile. Il est poursuivi par son collègue de travail à Uniparco Mamadou Alpha Barry pour des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (Itt) de 21 jours.

En plus d’avoir été débusqué de l’entreprise où il bossait, Birahim Diémé va aussi devoir purger une peine d’un (1) mois ferme. Il a été traduit en justice par son collègue Mamadou Alpha Barry sur la personne de qui il a porté des coups qui ont engendré des blessures qui empêchent ce dernier de vaquer à ses occupations pour une durée de 21 jours.

Tout est parti d’un différend qui les a opposés à leur lieu de travail. Ainsi, les deux parties ont eu une vive altercation. Leur boss, irrité par leur mauvaise conduite, les a virés et chassés de l’entreprise. Pour éviter le pire, leur employeur a congédié le prévenu, Birahim Diémé, une heure avant de libérer la partie civile, Mamadou Alpha Barry. Mais Birahim Diémé , déçu, frustré et toujours en colère, a attendu Mamadou Alpha Barry devant la porte.

À peine celui-ci a-t-il pointé le nez en dehors de l’entreprise que le mis en cause s’est acharné sur lui et lui a donné un coup de bâton à la tête. Sur le coup, le plaignant a perdu connaissance. N’eut été l’intervention des sapeurs-pompiers qui l’ont évacué à l’hôpital, il allait passer de vie à trépas.

Ainsi, pour des faits de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (Itt) de 21 jours, Birahim Diémé faisait face, hier, au juge des flagrants délits de Dakar. À la barre, il a réfuté les délits qui lui sont imputés arguant avoir agi ainsi juste pour se défendre.

«Je ne l’ai pas blessé. J’avais dit à mon patron de nous diviser en deux groupes. On a eu un échange de propos aigre-doux et on s’est, par la suite, bagarré. Sur ce, notre employeur nous a licenciés.  C’est après cela qu’on s’est croisé dehors. Il m’a lancé une pierre. Pour sauver ma peau, je lui ai administré un coup de bâton», raconte le prévenu qui soutient ne jamais avoir eu l’intention de blesser son collègue.

Ce, avant que le maître des poursuites ne lui rappelle que c’est lui qui est sorti en premier. «Ton employeur t’a libéré une heure avant qu’il ne libère ta victime parce que tu voulais le malmener. Il faut que tu utilises ta raison», recadre  le parquet.

Embauché à Uniparco en tant que journalier, la partie civile a réclamé la somme de 65.000 francs pour réparation. Le représentant du ministère public ayant requis l’application de la loi, le conseil de la défense, Me Ousmane Thiam, a demandé au tribunal de tendre la perche à son client. Car, celui-ci était juste animé par la colère. Malgré les plaidoiries de la robe noire, le juge a suivi le réquisitoire du parquet en condamnant Birahim Diémé à une peine ferme d’un mois. En sus de cette sentence, il doit payer à la partie civile la somme de 65.000 francs.

Adja K. Thiam (Actusen.sn)

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