Décidément, les hommes politiques n’apprennent jamais des erreurs de ceux qui les précèdent au Pouvoir. Une fois au sommet de l’Etat, ils oublient ce qu’ils avaient promis et dénoncé. Pire, ils répètent les mêmes actes que les personnes que le peuple a vomies pour les mettre en place. Ils ne comprennent toujours pas qu’a « Ndoumbélane », un opposant convoqué à la Dic pour avoir défié le régime en place devient un «héros», immédiatement. La convention de l’ex-flic, qui refuse d’obéir aux ordres d’un pouvoir, allergique aux critiques, en est une parfaite illustration.
Pour preuve, en un temps record, l’ancien commissaire de Police, Boubacar Sadio, est devenu célèbre et beaucoup plus bavard sur la gestion de Ndoumbélane, grâce aux autorités étatiques. Ces dernières, voulant, sans doute, faire plaisir à «Thiompal», ont convoqué à la Brigade des affaires générales de la Dic ce citoyen qui pense que «Mor Ndajee» n’aurait «jamais dû être président».
Pourtant, la lettre ouverte de l’ex-homme de tenue pouvait passer inaperçue, si la Justice ne l’avait pas convoqué. Mais, à partir de son simple texte, Boubacar a fait le tour des plateaux de télévision, enregistré des sympathisants sur les réseaux sociaux et fait le buzz, au niveau des sites internet. Ainsi, ce qui semblait être une punition est devenu de la publicité gratuite.
Mame Sagaar (Billet SourceA)