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Le Petit Chelem ? « Ce serait une blague », dit Federer

US OPEN – Roger Federer débarque à New York avec la possibilité de réussir le Petit Chelem. Ce serait une première pour lui depuis 2007. Il a presque du mal à envisager cette hypothèse, tant elle lui parait surréaliste après son break de 2016.

Vainqueur à l’Open d’Australie puis à Wimbledon, Roger Federer arrive à New York déjà nanti de deux titres majeurs cette saison. Du jamais vu pour lui depuis… 2009. Le Suisse peut donc réaliser le Petit Chelem pour la quatrième fois de sa carrière, mais la première en 10 ans. Et cette perspective le ferait presque rigoler. « Ce serait une blague, si je gagne trois titres du Grand Chelem cette année en sortant de nulle part », a-t-il estimé sur CNN, à quelques jours du début de l’US Open.

Federer, s’il est pleinement remis de son alerte au dos à Montréal, ce qui semble être le cas selon les dires issus de son camp, ne sera pourtant pas loin d’être le favori numéro un à Flushing Meadows, en l’absence des deux finalistes de l’an dernier, Stan Wawrinka et Novak Djokovic. Mais le Bâlois a presque du mal à s’en convaincre. Pas tant pour l’US Open en lui-même que devant cette perspective un peu folle de signer un nouveau Petit Chelem, à 36 ans.

Un triptyque vertigineux

« Je sais que si je suis en bonne condition, j’ai des chances de bien faire à l’US Open, admet-il, mais de là à gagner ? Un moment donné, il faut être réaliste. Je n’ai plus 25 ans. Je ne suis pas sûr que je puisse encore gagner trois titres majeurs dans une seule année. En avoir remporté deux c’est déjà assez dingue et ça suffira à mon bonheur si ça ne se passe pas bien à New York. » Mais il l’assure, il va évidemment « tout faire » pour être le « plus compétitif possible » à l’US Open.

Revenant sur sa victoire à Wimbledon, Roger Federer a parlé de « scénario de rêve ». Le Suisse a décroché mi-juillet son huitième titre londonien et son 19e Grand Chelem au total, le tout sans perdre un seul set. « Tu espères toujours que ça va se passer de façon idéale, mais en général, ce n’est pas le cas », sourit-il. Mais tout, dans cette saison hors normes et improbable, semble se dérouler comme dans un rêve pour Roger Federer.

A New York, il peut viser rien de moins que le triptyque suivant, presque vertigineux : 20e titre majeur, Petit Chelem, numéro un mondial. On comprend qu’il ait lui-même du mal à l’appréhender, surtout en se souvenant où il était en 2016 à la même époque…

Avec Football.fr

 

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