C’est la énième fois que l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) rue dans les brancards contre le régime de Macky Sall.
En effet, après avoir exigé le départ du Chef de l’Etat de la tête du Conseil supérieur de la Magistrature, elle s’est insurgée contre l’adoption par le Conseil des ministres des projets de lois organiques portant Statut des magistrats et celui relatif à la Cour suprême.
Autant elle se réjouit du respect de l’engagement pris par le Gouvernement d’adopter le projet de loi organique portant Statut des magistrats, autant l’Union des magistrats du Sénégal marque sa totale désapprobation sur l’adoption du projet de loi organique sur la Cour suprême.
A l’origine du courroux des magistrats : certaines dispositions du projet de loi organique sur la Cour suprême, notamment l’article 26 qui prévoit la nomination du Premier Président pour une durée de cinq (05) ans.
Aussi, le Bureau exécutif de l’Ums invite-t-il le Gouvernement à retirer le texte de la controverse en vue d’une large concertation.
Et pour montrer qu’ils ne sont pas des enfants de choeur, les magistrats entendent battre le rappel de leurs troupes.
Ce, à travers une assemblée générale extraordinaire, au cours de laquelle ils vont, inéluctablement, hausser le ton. Et jouer, peut-être, à se faire peur, via un plan d’actions aux fins de tordre le bras à l’Etat.
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